degestion du risque (article L.1313-1 du code de la santĂ© publique). Ses avis sont publiĂ©s sur son site internet. L’Anses s’est autosaisie le 27 septembre 2016 pour la rĂ©alisation de l’expertise suivante : risques liĂ©s Ă  la consommation de complĂ©ments alimentaires contenant de la mĂ©latonine. 1. CONTEXTE ET OBJET DE LA SAISINE Sommaire ReconnaĂźtre une hypoesthĂ©sieLes causes de l'hypoesthĂ©sieLes risques de complicationsGuĂ©rir de son hypoesthĂ©sieL'hypoesthĂ©sie est la diminution du sens du toucher et de la sensibilitĂ© physique. Ce symptĂŽme apparaĂźt naturellement avec l'Ăąge, ou en cas de maladies comme le diabĂšte ou suivant un AVC. ReconnaĂźtre une hypoesthĂ©sieQu'est-ce que l’hypoesthĂ©sie ?L'hypoesthĂ©sie est la perte, ou diminution, du sens du toucher. Un exemple bĂ©nin est par exemple lorsque l'on a une jambe "endormie", pendant quelques secondes notre sensibilitĂ© semble diminuĂ©e. Ce symptĂŽme est liĂ© Ă  certaines maladies, ou apparaĂźt simplement avec l'Ăąge. Il touche plusieurs centaines de milliers de personnes en France. A ne pas confondre avec l'anesthĂ©sie, qui est la suppression totale d'un sens. L'hypoesthĂ©sie peut Ă©galement dĂ©signer la perte de sensibilitĂ© au chaud et au les signes de ce symptĂŽmeParadoxalement, la mĂ©decine manque encore de prĂ©cision pour Ă©tudier correctement l'hypoesthĂ©sie. Sans doute car ce symptĂŽme ne prĂ©sente pas un risque immĂ©diat pour le patient et n'est pas une douleur, au contraire. On le diagnostique donc simplement par discussion, ou Ă  l'aide de tests Ă  l'aide d'aiguilles pointues enfoncĂ©es ou de fils dĂ©posĂ©s sur la vieillesse, le diabĂšte et certaines maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives ont souvent pour symptĂŽme des hypoesthĂ©sies. Les causes de l'hypoesthĂ©sieIl existe diffĂ©rentes causes de l' vieillesse, l'Ăąge avancĂ©La cause la plus commune reste tout simplement l'Ăąge avancĂ©. Avec le temps, les capteurs, de type mĂ©cano-rĂ©cepteurs, perdent en sensibilitĂ©, et deviennent moins nombreux. De plus, la peau elle mĂȘme se dĂ©tend sur l'ensemble du corps, ce qui accentue la perte de sensibilitĂ© de nos perte due Ă  l'Ăąge est tout Ă  fait naturelle, mĂȘme si elle handicape le quotidien selon sa accident vasculaire cĂ©rĂ©bralLors d'un AVC, accident vasculaire cĂ©rĂ©bral, le cerveau est touchĂ© directement. MĂȘme si les capteurs envoient toujours les bonnes informations et fonctionnent correctement, cette fois c'est au niveau de leur rĂ©ception que le bat blesse. Le cerveau atteint par un AVC peut dans certains cas devenir moins sensible Ă  certaines douleurs dans des zones du diabĂšteOn l'a vu, lorsque la peau se dĂ©tend, nos capteurs sensoriels perdent en efficacitĂ©. Or c'est exactement ce qui arrive avec un diabĂšte trop Ă©levĂ© le sucre prĂ©sent dans le sang chez un diabĂ©tique endommage les capteurs et rend la peau moins maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©rativesUn exemple tristement cĂ©lĂšbre reste la sclĂ©rose en plaques. Elle diminue progressivement les rĂ©cepteurs sensoriels sous la peau, et donc notre capacitĂ© Ă  ressentir le sens du nerveux, neuropathiesSi lors d'un accident physique certains des nerfs responsables des lĂ©gions entre capteurs et cerveau sont atteint, on assiste Ă  une chute brutale des capacitĂ©s sensorielles du patient. Cela arrive dans plusieurs exemples peu sĂ©vĂšres, comme le syndrome du canal carpien, oĂč le nerf du poignet est affectĂ© et la sensation du toucher dans les doigts se voit chose pour les neuropathies, les maladies affectant les nerfs et le systĂšme nerveux en gĂ©nĂ©ral. Une paralysie par exemple peut s'accompagner d' causes de l'hypoesthĂ©sie sont l'alcool, le VIH, les effets secondaires de mĂ©dicaments ou certaines tumeurs. Les risques de complicationsL'hypoesthĂ©sie n'est qu'un symptĂŽme d'autres maladies. Ce symptĂŽme Ă©tant une perte de sensibilitĂ©, on pourrait croire qu'il n'a aucune consĂ©quence. C'est oublier que le sens du toucher est important dans notre quotidien !L'absence de douleurCela peut sembler Ă  premiĂšre vue paradoxal, mais ne pas ressentir la douleur au toucher est tout sauf une bonne chose ! La douleur ne nous est pas agrĂ©able mais reste notre sens du danger immĂ©diat. Ne pas sentir la chaleur d'une flamme en train de nous brĂ»ler, ou le tranchant d'une lame d'un couteau, c'est s'exposer Ă  des blessures en attĂ©nuant la sensation de douleur, favorise donc les accidents domestiques et les blessures qui les pour marcherLe sens du toucher est nĂ©cessaire pour marcher correctement. Bien entendu, avec des chaussures nos pieds ne touchent pas directement le sol, mais c'est bien le sens du toucher qui nous indique Ă  quoi il ressemble. En effet notre pied, nos orteils et talons, sont en permanence en train de ressentir le sol lorsque nous marchons. Le cerveau reçoit ces informations et adapte en temps rĂ©el leur position pour nous maintenir le plus droit possible. Avec l'hypoesthĂ©sie, lorsqu'elle affecte les pieds et jambes, les informations deviennent floues pour le cerveau, qui aura plus de mal Ă  rééquilibrer notre positionnement. Avec pour consĂ©quence des difficultĂ©s pour marcher droit et rester en de son hypoesthĂ©sieLe traitement varie fortement avec la cause. Ainsi, la vieillesse ne se guĂ©rit pas et l'hypoesthĂ©sie persistera. En revanche un diabĂ©tique aura intĂ©rĂȘt Ă  surveiller son taux de sucres, tandis qu'un alcoolique devra passer par un sevrage pour retrouver toute sa article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?À lire aussi AprĂšsavoir examinĂ© des avis d'experts, des sources faisant autoritĂ©, des recommandations de dermatologues et de cosmĂ©tologues, nous avons compilĂ© une liste de choix dans laquelle nous avons prĂ©sentĂ© les meilleures crĂšmes pour peau sĂšche en 2020. Notre objectif est de simplifier le choix pour un acheteur ordinaire.

La peau est la source, le lieu et le modĂšle du plaisir. Le rapport des sexes ne fournit qu’un supplĂ©ment. Et d’expliquer que pour elle ce qui venait de se passer, ce n’était pas la crue d’un fleuve suivie de son brusque dĂ©ferlement, ni un coup de cymbales dĂ©chirant le tissu sonore d’une symphonie. Elle dĂ©crivait des bandelettes de chaleur, de douceur, s’associant en cercles concentriques ou encore en enveloppe de sourires, de stabilitĂ©, de frĂ©missements dans laquelle elle se sentait tenue, agrandie, exaltĂ©e ; ou plutĂŽt un morceau de musique oĂč chaque son figurait l’éveil d’un point sensible, et oĂč leur multiplication submergeait les plages de son corps au rythme des vagues. » 1Le Moi-peau n’est pas uniquement un concept, il est le contenant d’une thĂ©orie psychanalytique complexe que D. Anzieu a peaufinĂ© » pendant un peu plus de vingt ans. L’aboutissement de ce travail se trouve dans le dernier ouvrage qu’il a Ă©crit et qui constitue son testament intellectuel Le Penser. Du Moi-peau au moi pensant [2]. Il y condense clairement dans un style Ăąpre le dĂ©veloppement de sa pensĂ©e depuis son premier article sur le Moi-peau dans lequel il invente ce terme et qui s’intitule La peau du plaisir Ă  la pensĂ©e » qui paraĂźt en 1973, dans un ouvrage collectif sur l’attachement, dirigĂ© par R. Zazzo. Lorsque celui-ci dĂ©couvre les travaux de J. Bowlby, de Harlow et la notion d’attachement, il propose Ă  D. Anzieu de faire Ă  ce sujet un sĂ©minaire commun [3], pour voir ce qu’un analyste peut en Ă©laborer. Loin de considĂ©rer que R. Zazzo Ă©labore une critique destructrice de la psychanalyse, D. Anzieu rĂ©alise qu’il lui permet au contraire de faire une dĂ©couverte essentielle Ă  intĂ©grer Ă  la thĂ©orie et Ă  la technique analytiques C’est lui le grand-pĂšre du Moi-peau, si j’ose dire » [4], Ă©crit D. Anzieu. L’article princeps qui s’intitule Le Moi-peau » est publiĂ© en 1974 dans la Nouvelle Revue de psychanalyse. 2Si le Moi-peau est surtout connu par sa dimension d’enveloppe psychique Ă©tablie par une thĂ©orie topologique de l’appareil psychique, il est aussi pris dans une modĂ©lisation qui implique un point de vue dynamique dans lequel D. Anzieu formalise une pulsion d’attachement restĂ©e la plupart du temps sous silence dans les travaux sur cet auteur, sans doute pour des raisons liĂ©es Ă  des dĂ©saccords Ă©pistĂ©mologiques. À la libido qui recherche l’excitation prĂ©sexuelle et sexuelle et une satisfaction auprĂšs d’un objet excitant-excitĂ©, D. Anzieu adjoint une pulsion dĂ©clenchĂ©e par des signaux spĂ©cifiques la douceur, la chaleur du contact, la soliditĂ© du portage, le sourire, l’allaitement. Cette pulsion permet l’établissement d’une trame narcissique sur laquelle l’échange signifiant avec l’autre peut s’engager selon une pluralitĂ© de codes. D. Anzieu propose ainsi un double systĂšme d’une part un systĂšme d’incitation-excitation et d’autre part un systĂšme de communication reçue et de sollicitation Ă©mise. Le point de vue quantitatif, qui a une place dans l’élaboration de D. Anzieu mais articulĂ© Ă  la qualitĂ© et l’aspect gĂ©nĂ©tique, est repris dans une optique transformationnelle Ă  la lueur en particulier des travaux de R. Thom. QUELQUES ORIGINES DU MOI - PEAU 3D. Anzieu pensait que son intĂ©rĂȘt pour les enveloppes psychiques provenait des enveloppes superposĂ©es » [5] dont l’entouraient excessivement les soins prodiguĂ©s par ses parents, soins trop assidus qui signaient la prĂ©sence d’une puĂźnĂ©e morte avant sa naissance. Enfant unique, il porta le deuil de ses parents pour cette petite sƓur et leur angoisse, ceux-ci craignant la rĂ©pĂ©tition, ce qui a pu lui faire Ă©crire Les enveloppes de soins, de soucis de chaleur dont m’entouraient mes parents ne me quittaient pas, mĂȘme quand je m’éloignais d’eux. J’en emportais la charge sur le dos. Ma vitalitĂ© se cachait au cƓur d’un oignon, sous plusieurs pelures. » [6] D. Anzieu n’a cependant pas tenu compte d’un autre Ă©vĂ©nement qui me paraĂźt tout aussi important dans la dĂ©termination de son travail. Sa mĂšre, AimĂ©e, la patiente de Lacan, a fait Ă  sa naissance une dĂ©pression post partum trĂšs grave accompagnĂ©e de manifestations persĂ©cutives. Cette naissance rĂ©activa chez cette femme trĂšs fragile » le souvenir de son premier enfant mort-nĂ© que son fils remplacera. Je fais cependant l’hypothĂšse que la fragilitĂ© d’AimĂ©e tenait aussi, entre autres, au fait qu’elle-mĂȘme avait Ă©tĂ© une enfant de remplacement. Elle se prĂ©nommait en rĂ©alitĂ© Marguerite, comme une petite sƓur morte avant sa naissance. Un dimanche oĂč on l’avait habillĂ©e d’une robe d’organdi pour aller Ă  la messe, l’enfant fut laissĂ©e un moment Ă  la surveillance de sa sƓur aĂźnĂ©e qui deviendra la marraine de D. Anzieu et la compagne de son pĂšre lorsque celui-ci se sera sĂ©parĂ© d’AimĂ©e. Ayant froid, la petite fille se rapprocha trop de la cheminĂ©e pour se rĂ©chauffer, prit feu et mourut brĂ»lĂ©e vive. Je ne peux m’empĂȘcher, pensant aux atteintes de la peau que provoquent les brĂ»lures, d’associer sur le trop de chaleur des enveloppes parentales ressenti par D. Anzieu et de l’imaginer pensant/pansant » chez sa mĂšre la peau calcinĂ©e de cette enfant dont le destin dramatique devait contribuer Ă  dĂ©rĂ©gler la psychĂ© maternelle. 4D’un point de vue clinique, plusieurs observations conduisent D. Anzieu Ă  thĂ©oriser le Moi-peau. Les rĂ©sultats des expĂ©riences Ă©thologiques de Harlow dĂ©montrent que la recherche du contact corporel entre le petit et sa mĂšre est un facteur essentiel du dĂ©veloppement affectif, cognitif et social, indĂ©pendamment du don de nourriture et que la sexualitĂ© du petit singe dĂ©pend des liens qui vont s’instaurer dans le jeu de peau Ă  peau appelĂ© liens d’attachement. D. Anzieu fait le constat que ses patients Ă©tats-limites souffrent en particulier d’un manque de limites qui se manifeste par des incertitudes concernant les frontiĂšres entre le moi psychique et le moi corporel, le moi-rĂ©alitĂ© et le moi-idĂ©al, par une indiffĂ©renciation des zones Ă©rogĂšnes, des confusions entre les expĂ©riences agrĂ©ables et douloureuses. Ayant Ă©tĂ© stagiaire psychologue dans le service de dermatologie du Pr Graciansky Ă  l’hĂŽpital Saint-Louis de Paris oĂč il fait passer le test de Rorschach Ă  des patients souffrant d’eczĂ©ma, il conclut que les affections de la peau entretiennent d’étroites relations avec les failles narcissiques et les insuffisances de structuration du moi. 5Au niveau thĂ©orique, D. Anzieu utilise des rĂ©fĂ©rences variĂ©es qui montrent la multiplicitĂ© de ses intĂ©rĂȘts. Il reprend d’abord le schĂ©ma de l’appareil psychique Ă©bauchĂ© par Freud dans Au-delĂ  du principe de plaisir » 1920, puis prĂ©cisĂ© et prĂ©sentĂ© sous la forme visuelle d’un graphe dans Le moi et le ça » 1923, Le bloc-note magique » 1925 et la 31 e des Nouvelles ConfĂ©rences sur la psychanalyse 1932. 6Il est Ă©vident que D. W. Winnicott l’a beaucoup inspirĂ© concernant les diffĂ©rentes fonctions du Moi-peau et qu’il utilise les notions winnicottiennes de holding, de handling et d’object presenting. Il rappelle que pour cet auteur Le moi se fonde sur un moi corporel, mais c’est seulement lorsque tout se passe bien que la personne du nourrisson commence Ă  se rattacher au corps et aux fonctions corporelles, la peau Ă©tant la membrane frontiĂšre. » Il pense aussi que l’objet et l’espace transitionnels dĂ©crits par Winnicott peuvent ĂȘtre compris comme des effets de la pulsion d’attachement. Les interactions contenant/contenu, la capacitĂ© de rĂȘverie, les attaques contre les liens thĂ©orisĂ©s par Bion ont aussi marquĂ© son travail. Le double concept d’écorce et de noyau » de N. Abraham lui permet d’étayer son hypothĂšse Ce qu’il y a de plus profond et donc de pensant, c’est la peau. » 7D. Anzieu soutient aussi que les travaux de J. Bowlby et Harlow ont enrichi et Ă©largi la psychanalyse et qu’elle est loin d’en avoir tirĂ© toutes les consĂ©quences, l’hypothĂšse du Moi-peau en Ă©tant une [7]. 8Je mentionnerai aussi un des Ă©lĂ©ments de la toile de fond que constitue la philosophie dans la rĂ©flexion de cet agrĂ©gĂ© de philosophie. Il aime le sensualisme français et il Ă©voque Ă  de nombreuses reprises E. de Condillac ainsi que les empiristes anglais, T. Hobbes, J. Locke, D. Hume, Ă  partir desquels il pense la sensation, considĂ©rant que F. Bacon, S. Beckett et Bion sont nourris de cette tradition et qu’en ce sens ils sont des nĂ©o-empiristes. LE SCHÉMA TOPOGRAPHIQUE DU MOI - PEAU 9Le schĂ©ma topographique dĂ©veloppĂ© par D. Anzieu commence avec Freud. Le terme d’enveloppe apparaĂźt sous la plume de Freud en 1920, Ă  l’occasion du grand remaniement en cours, mais il laisse en jachĂšre cette idĂ©e et ne reprend pas ce terme dans ses textes ultĂ©rieurs. Cependant, le moi a pour lui la configuration d’un sac englobant et il Ă©crit dans Le moi et le ça » 1923 Le moi est avant tout un moi corporel, il n’est pas seulement un ĂȘtre de surface, mais il est lui-mĂȘme la projection d’une surface. » [8] D. Anzieu va proposer une conceptualisation de l’enveloppe psychique comprenant deux couches diffĂ©rentes dans leur structure et leur fonction. Le pare-excitant » freudien le conduit Ă  considĂ©rer un feuillet externe, pĂ©riphĂ©rique, tournĂ© vers le monde extĂ©rieur qui fait Ă©cran aux stimulations externes et protĂšge la rĂ©alitĂ© psychique. Le pare-excitations est une condition topographique des deux grandes formes de plaisir. D’une part, il laisse passer une partie de l’excitation ; celle-ci, selon sa nature, sa localisation, son identitĂ©, ses pĂ©riodes, produit soit un plaisir d’excitation de la peau, des organes des sens et / ou de la motricitĂ©, soit une douleur. D’autre part, le pareexcitations maintient dans un systĂšme fermĂ© la montĂ©e pulsionnelle interne jusqu’au point oĂč la dĂ©charge devient nĂ©cessaire quantitativement et possible grĂące Ă  la prĂ©sence et Ă  la disponibilitĂ© de l’objet du dĂ©sir. Le plaisir de la dĂ©charge est diffĂ©rent du plaisir d’excitation. 10La pellicule du Bloc-note magique » est le feuillet interne, mince, souple et sensible aux signaux sensoriels, kinesthĂ©siques qui apporte le bain sensoriel permettant le fonctionnement de la psychĂ© mais qui n’est pas sensible aux affects de plaisir et de dĂ©plaisir. Cette pellicule permet l’inscription de traces mnĂ©siques tout en filtrant les sensations dans la mesure oĂč elle n’enregistre pas n’importe quoi n’importe comment. Elle possĂšde une double face, l’une tournĂ©e vers le monde extĂ©rieur, l’autre vers le monde intĂ©rieur, constituant une interface qui sĂ©pare ces deux mondes et les met en relation, elle est une premiĂšre relation au monde. La pellicule est une structure symĂ©trique tandis que le pare-excitant est dissymĂ©trique car tournĂ© uniquement vers l’extĂ©rieur. 11Ces deux couches peuvent ĂȘtre en fait considĂ©rĂ©es comme deux enveloppes, plus ou moins diffĂ©renciĂ©es, plus ou moins articulĂ©es selon les personnes et les circonstances l’enveloppe d’excitation, l’enveloppe de communication ou de signification. Cette distinction autorise et requiert l’acquisition d’une opposition catĂ©gorielle fondamentale quantitĂ© / qualitĂ©. La premiĂšre enveloppe filtre les quantitĂ©s, la seconde les qualitĂ©s. 12Cette structure topographique Ă  double enveloppe permet et constitue le fonctionnement psychique de l’enfant qui acquiert alors un moi corporel, c’est le Moi-peau. 13Le Moi-peau est une instance psychique, peau psychique qui est une mĂ©taphore de la peau biologique. Pour D. Anzieu, la peau possĂšde un primat structural car elle est le seul sens Ă  recouvrir tout le corps, elle contient elle-mĂȘme plusieurs sens chaleur, douleur, contact, pression, odeur dont la proximitĂ© physique entraĂźne la contiguĂŻtĂ© psychique. La sensibilitĂ© tactile a une structure double biface et rĂ©flexive. Une face renseigne sur les objets extĂ©rieurs, l’autre face sur l’appareil mental telle zone de la peau peut ĂȘtre Ă  la fois sujet et objet d’un contact. Le toucher est le seul sens externe Ă  possĂ©der une structure rĂ©flexive l’enfant qui touche son doigt expĂ©rimente la sensation d’ĂȘtre un morceau de peau qui touche et est touchĂ©. Sur le modĂšle de la rĂ©flexivitĂ© tactile se construisent les autres rĂ©flexivitĂ©s sensorielles se voir, s’entendre, se humer, se goĂ»ter, et enfin la rĂ©flexivitĂ© de la pensĂ©e verbale le code linguistique est le seul qui peut se penser lui-mĂȘme. 14Le Moi-peau est une enveloppe de maternage. DĂšs la vie intra-utĂ©rine lors de laquelle s’ébauche le systĂšme perception-conscience du nourrisson, l’utĂ©rus maternel est vĂ©cu comme le sac qui maintient des fragments de conscience. Le pare-excitant est constituĂ© par le ventre maternel et un champ de sensibilitĂ© commun au fƓtus et au nourrisson se dĂ©veloppe. D’oĂč la nostalgie du retour in utero vers une sorte de bien-ĂȘtre permanent. 15Puis, la mĂšre enveloppe » le nourrisson de ses soins, en s’efforçant de satisfaire les besoins psychiques et physiques de celui-ci. Si elle y a rĂ©ussi, le nourrisson intĂ©riorise cette mĂšre suffisamment bonne. Il acquiert les expĂ©riences sensorielles de la peau comme surface Ă  l’occasion des contacts, du corps Ă  corps avec sa mĂšre dans une relation sĂ©curisante avec elle. Sur cette surface peuvent alors ĂȘtre perçus par le bĂ©bĂ© les orifices permettant le passage dans le sens de l’incorporation ou dans celui de l’expulsion. Ce sentiment de base procure les sensations d’intĂ©gritĂ© corporelle et permet aussi une diffĂ©renciation dedans/dehors et une diffĂ©renciation du moi avec son pĂŽle pulsionnel. Le Moi-peau est la capacitĂ© du moi Ă  se figurer Ă  partir des expĂ©riences sensorielles de la peau. 16Le Moi-peau est d’abord une interface [9]. En effet, dans les interactions mĂšre/bĂ©bĂ©, le Moi-peau maternel contribue Ă  la constitution du Moi-peau du bĂ©bĂ© partant d’une interface qui peut ĂȘtre figurĂ©e par le fantasme d’une peau commune aux deux. La peau commune maintient mĂšre et nourrisson attachĂ©s dans une symĂ©trie qui prĂ©figure leur prochaine sĂ©paration. L’interface se transforme en systĂšme de plus en plus ouvert et le nourrisson acquiert par un processus de double intĂ©riorisation un Moi-peau qui lui est propre, par intĂ©riorisation de l’interface qui va devenir une enveloppe psychique contenante des contenus psychiques et par intĂ©riorisation de l’environnement maternel qui se transforme en monde interne des pensĂ©es, des images et des affects. LES HUIT FONCTIONS DU MOI - PEAU 17D. Anzieu, faisant un parallĂšle avec la peau, va reconnaĂźtre huit fonctions au Moi-peau et huit fonctions au Moi-pensant qui en dĂ©rive mĂ©tonymiquement. Je n’évoque que les premiĂšres et je n’aborderai que fort peu le travail de transformation de l’appareil psychique se dĂ©veloppant du Moi-peau au Moi-pensant tel qu’il est proposĂ© par D. Anzieu. 18Le Moi-peau assure une fonction de maintenance ou consistance du psychisme. Comme la peau soutient le squelette, les muscles et les rythmes du corps, le Moi-peau supporte le psychisme, la maintenance Ă©tant une intĂ©riorisation du holding maternel tel que le dĂ©crit Winnicott [10]. L’étayage externe sur le corps de la mĂšre permet au nourrisson d’acquĂ©rir un Ă©tayage interne, l’expĂ©rience d’un centre de gravitĂ© interne, d’une source irradiante, d’un Ă©lan de redressement du corps [11]. En appui sur ce centre, le nourrisson peut mettre en Ɠuvre des mĂ©canismes de dĂ©fenses archaĂŻques comme le clivage et l’identification projective. La carence de la maintenance conduit aux angoisses de dĂ©sĂ©tayage », de dĂ©sassemblage du corps et de la psychĂ©. Les toiles de F. Bacon figurent l’inconsistance du corps et du psychisme. 19Le Moi-peau fournit une fonction contenante au psychisme. La peau comme couverture de l’ensemble du corps est transformĂ©e en enveloppement psychique par le Moi-peau maternel. Cet aspect est une reprise du holding de la mĂšre winnicottienne, fait de soins bien accordĂ©s Ă  son bĂ©bĂ©. Celui-ci acquiert alors une enveloppe pour son appareil psychique et une reprĂ©sentation de son Moi-peau grĂące Ă  l’ensemble des contacts sensoriels avec sa mĂšre. L’enveloppe sonore avec sa musicalitĂ©, son bain de paroles et d’histoires redouble l’enveloppe tactile, les accordages rĂ©ciproques des Ă©cholalies et des Ă©chopraxies permettant Ă  l’enfant d’éprouver Ă  son propre compte les diffĂ©rentes sensations. Deux formes d’expĂ©rience angoissante sont liĂ©es aux carences de contenance. D’une part, l’expĂ©rience d’une excitation pulsionnelle permanente et difficile Ă  localiser et Ă  identifier dans laquelle la topographie psychique est constituĂ©e par un noyau sans Ă©corce. Le sujet recherche alors une enveloppe de souffrance comme enveloppe substitutive. D’autre part, dans une enveloppe trop discontinue, un Moi-peau passoire, une angoisse diffuse exprime la lutte contre l’angoisse du vidage, de l’hĂ©morragie libidinale. 20La fonction de constance du Moi-peau est pare-excitante. Comme la couche Ă©pidermique superficielle protĂšge la couche sensible et l’organisme, la mĂšre sert de pare-excitant auxiliaire Ă  son petit qui expĂ©rimente la sensation d’un corps » protecteur commun au corps maternel et au sien. Puis le Moi-peau du petit trouve sur sa propre peau psychique un Ă©tayage suffisant. Les excĂšs ou dĂ©ficits de pare-excitant ont Ă©tĂ© dĂ©crits par F. Tustin dans l’autisme primaire et l’autisme secondaire moipoulpe, moi-carapace. La seconde peau d’E. Bick [12] est une recherche d’appui sur le derme Ă  dĂ©faut d’épiderme. Le pare-excitations exprime aussi la lutte contre l’angoisse d’effraction. 21La fonction de signifiance et d’inscription des traces sensorielles du Moi-peau reprend le modĂšle de la peau fournissant des informations sensorielles qui peuvent ĂȘtre transmodalisĂ©es et recoupĂ©es avec d’autres informations sensorielles par le nourrisson. Le Moi-peau est ainsi un parchemin originaire Pictogramme » chez P. Aulagnier, palimpseste qui permet et conserve l’inscription des traces sensorielles. La mĂšre stimule cette fonction lors de l’object presenting selon Winnicott, lorsqu’elle fait dĂ©couvrir le monde de la rĂ©alitĂ© Ă  son tout-petit. L’objet fait d’abord impression, il est impressionnant et impressionneur », disait D. Anzieu. La signifiance, lorsqu’elle est insuffisante, conduit Ă  l’angoisse de confusion chaotique, de perte du sens avec l’effacement des traces ou bien Ă  l’angoisse d’ĂȘtre marquĂ© par des inscriptions infamantes comme dans La Colonie pĂ©nitentiaire de Kafka par exemple. 22Le Moi-peau possĂšde une fonction de correspondance, d’intersensorialitĂ©, ou consensualitĂ©. Le Moi-peau est une surface psychique constituĂ©e par la trame des diverses sensations qu’elle relie. Elle apparaĂźt alors comme la toile de fond des diffĂ©rentes figures que sont les sensations, D. Anzieu parle d’un sens commun » qui recouvre les expĂ©riences de renvoi en miroir, de convergence, de rĂ©sonance sonore et visuo-tactile, de classification en systĂšmes de correspondance par exemple. La carence de la consensualitĂ© se dĂ©voile dans l’angoisse de morcellement, l’angoisse de dĂ©mantĂšlement selon Meltzer. 23La fonction d’individuation du Moi-peau s’origine dans les diffĂ©rences liĂ©es Ă  la peau. La couleur, la texture, le grain, l’odeur de la peau diffĂ©rencient les individus, ces particularitĂ©s de la peau Ă©tant narcissiquement et socialement trĂšs investies, voire surinvesties. Le Moi-peau confĂšre le sentiment d’ĂȘtre un ĂȘtre unique, d’ ĂȘtre chez soi ». Le manque de cette fonction du Moi-peau se traduit par le sentiment d’ inquiĂ©tante Ă©trangetĂ© », l’angoisse de perte de l’identitĂ© dans la dĂ©personnalisation. 24Le Moi-peau sexualise et soutient l’excitation sexuelle. L’investissement par la mĂšre de la peau de son nourrisson, les jeux de contacts peau Ă  peau organisent la peau comme toile de fond des plaisirs sexuels. Le Moi-peau est la surface soutenant l’excitation sexuelle et sur laquelle se dĂ©coupent les zones Ă©rogĂšnes. L’insuffisance de soutien de l’excitation sexuelle ne donne pas Ă  l’adulte des sentiments de sĂ©curitĂ© suffisants pour qu’il s’engage dans une relation sexuelle. Les expĂ©riences pĂ©nibles au niveau des zones Ă©rogĂšnes conduisent Ă  des angoisses persĂ©cutives et prĂ©disposent aux perversions inversant la douleur en plaisir. 25L’Énergisation, la recharge libidinale du fonctionnement psychique provient du Moi-peau. Il existe une mise en tension interne par le Moipeau. Lorsque le Moi-peau du nourrisson se constitue en partant des premiĂšres impressions fournies par le Moi-peau maternel, celui-ci lui fournit la vivance » qui est un premier sentiment d’ĂȘtre, d’exister appartenant en propre Ă  la pulsion d’attachement [13]. La vivance est une qualitĂ© sensible intrinsĂšque Ă  cette toute premiĂšre Ă©criture que sont les impressions » qui vont se transformer en sensations. Les tableaux de M. Rothko ont cette qualitĂ© de vivance, de rĂ©vĂ©lateurs sensoriels, d’expĂ©riences existentielles de base. L’énergisation exprime la lutte contre l’angoisse de sĂ©paration. 26D. Anzieu Ă©crit dans le Moi-peau Toutes les fonctions prĂ©cĂ©dentes sont au service de la pulsion d’attachement, puis de la pulsion libidinale. » [14] L’INVESTISSEMENT DU MOI - PEAU LA PULSION D’ATTACHEMENT 27Pour Freud, la liste des pulsions n’était pas close, aussi D. Anzieu s’autorise-t-il Ă  prendre en considĂ©ration une pulsion d’attachement Ă  partir du travail de J. Bowlby ou de celui d’I. Hermann car ce qui l’intĂ©resse ce n’est pas tant la peau que les investissements psychiques de celle-ci qui permettent la constitution d’un fantasme de peau imaginaire ou Moi-peau. La pulsion d’attachement est une pulsion autoconservatrice qui a pour but de satisfaire le besoin de protection, de rĂ©confort et de soutien, l’absence de la satisfaction d’attachement conduit Ă  une dĂ©tresse qu’il qualifie d’originaire [15]. Les facteurs satisfaisant les comportements d’attachement tels qu’ils sont dĂ©crits par J. Bowlby concernent l’échange des sourires, l’échange de signaux sensoriels et moteurs lors de l’allaitement, la soliditĂ© du portage, la chaleur du contact, le toucher caressant, en excluant les cris et pleurs. D. Anzieu ajoute la concordance des rythmes. Si la pulsion d’attachement est suffisamment satisfaite, elle apporte au nourrisson la base sur laquelle peut se manifester l’élan intĂ©gratif du moi » le Moi-peau. 28Les sources de la pulsion d’attachement sont liĂ©es aux expĂ©riences sensorielles et sensori-motrices prĂ©coces qui deviennent ensuite une source corporelle imaginaire, localisĂ©e dans tel organe des sens, dans tel orifice de la surface du corps. La pulsion d’attachement satisfaite va permettre au Moi-peau de se constituer progressivement comme zone Ă©rogĂšne. Le Moipeau capte alors sur toute sa surface l’investissement libidinal et devient une enveloppe d’excitation sexuelle. Il convient de rajouter que l’échange langagier s’étaye lui aussi sur la pulsion d’attachement car celle-ci est au service du repĂ©rage, chez la mĂšre puis chez le groupe familial, des signaux » [16] qui est communication prĂ©verbale et infralinguistique. 29Dans son texte intitulĂ© Le corps de la pulsion » [17], D. Anzieu fait remarquer qu’une recherche Ă©tymologique l’a conduit Ă  dĂ©couvrir qu’en latin le mot pellis a deux sens la peau » et tu pousses ». PoussĂ©e et peau sont en quelque sorte liĂ©es dĂšs l’origine. Pour D. Anzieu, l’idĂ©e d’une poussĂ©e de la pulsion est essentielle, elle est avant tout affirmation consistant Ă  aire que l’inanimĂ© s’anime [18]. En ce sens, D. Anzieu entend, par exemple le jeu de la bobine chez l’enfant, les jeux avec les petites voitures qui reprĂ©sentent le pĂ©nis mobile du petit garçon qui va et vient, dans lesquels ce qui importe, c’est avant tout l’aspect vivant, animĂ©, dynamique, mouvant de la charge pulsionnelle, par rapport Ă  ce qui est mort, inanimĂ©, statique, les valences Ă©rotiques ou agressives n’étant que secondes. Le nourrisson ne peut faire l’expĂ©rience de la poussĂ©e pulsionnelle que s’il a acquis la diffĂ©rence entre l’animĂ© et l’inanimĂ©. L’animĂ© se caractĂ©rise par une chaleur constante, la rythmicitĂ© des stimulations, la ferme douceur du contact et du port, l’émission de signes intentionnels, tels les sourires ou le bain de paroles. L’énergie pulsionnelle se charge dans et par l’environnement maternel en interaction avec le Moi-peau du bĂ©bĂ© se constituant, systĂšme interface oĂč la peau, le sensori-moteur, les enveloppes sonore et visuelle [19] vont ĂȘtre progressivement intĂ©riorisĂ©s, la libido impliquant le plaisir qui se rĂ©partit sur un continuum qui va de la sensualitĂ© diffuse de la peau Ă  la dĂ©charge sexuelle de l’orgasme adulte. 30Pour D. Anzieu qui se rĂ©fĂšre ici Ă  N. Abraham et M. Torok, ce n’est pas tant l’objet qui est introjectĂ© que les stimulations qu’il suscite car ce que vise l’introjection n’est pas la compensation, mais la croissance, l’enrichissement libidinal. L’objet de la pulsion d’attachement est donc le Moi-peau maternel stimulant et communicant qui prend effet dĂšs le monde intra-utĂ©rin. IntrojectĂ©, il devient Moi-peau du nourrisson dont les huit fonctions se mettent au service de la pulsion d’attachement. 31Ce sont les interdits qui, en dĂ©limitant les pulsions, vont rĂ©organiser leurs objets et leur but. Ils transforment l’objet de besoin et son univers stimulant en objet perdu-reprĂ©sentĂ© du dĂ©sir. D. Anzieu [20] pense que, prĂ©alablement aux interdits Ɠdipiens, il faut considĂ©rer un double interdit du toucher qui s’appuie sur les premiĂšres interdictions signifiĂ©es Ă  l’enfant. 32L’interdit primaire porte sur le contact par Ă©treinte corporelle qui concerne une large partie de la peau, les diffĂ©rentes pressions, chaleurs, sensations kinesthĂ©siques, etc. C’est donc un interdit du contact global, de la fusion des corps qui s’oppose Ă  la pulsion d’attachement. L’interdiction est signifiĂ©e implicitement par l’éloignement la mĂšre retire son sein, Ă©carte son visage, dĂ©pose le bĂ©bĂ© dans son lit, la menace correspondante est fantasmĂ©e sous la forme d’un arrachement laissant Ă  vif la peau commune mĂšre/bĂ©bĂ©. Le second interdit de toucher concerne le toucher avec la main et s’oppose Ă  la pulsion d’emprise, il n’est pas possible de toucher Ă  tout, de prendre tout, de tout maĂźtriser. LE CORPS PSYCHISME » [21] ET SES ALTÉRATIONS PSYCHOSOMATIQUES 33La thĂ©orie du corps-psychisme de D. Anzieu donne aux sensations une place aussi importante que le plaisir sexuel. La pellicule sensible du Moi-peau l’imprĂšgne de sensations lui donnant son Ă©nergie psychique et soutient ses premiers Ă©changes dans l’environnement maternel, la pulsion d’attachement guidant le moi naissant vers l’objet et rĂ©ciproquement. L’autre pellicule filtre les excitations du dehors et tend Ă  maintenir la pulsionnalitĂ© Ă  un niveau constant, laissant les pulsions sexuelles infiltrer, enrober de toute leur gamme de plaisirs/dĂ©plaisirs les sensations. Ce double courant constitue la sensualitĂ© Être bipĂšde qui a un pied dans la sensorialitĂ© et l’autre dans la sexualitĂ© » [22]. 34La façon dont se dĂ©veloppe l’organisation somato-psychique apparaĂźt chez D. Anzieu dans toute sa profondeur thĂ©orique lors de la lecture qu’il fait des nouveaux empiristes que sont pour lui F. Bacon, S. Beckett et Bion. La vie psychique commence par des Ă©tats de sensualitĂ©. L’esprit, la psychĂ© est la surface d’inscription sur laquelle les sensations laissent des impressions qui Ă  leur tour laissent des traces images, souvenirs. Les sensations donnent des renseignements sur le corps et la conscience de ressentir. Elles font irruption, pĂ©nĂštrent, elles Ă©merveillent, elles brutalisent » [23] l’esprit primitif qui est passif, leur Ă©tant ouvert. Les sensations en provenance de l’objet font impression » sur l’enfant qui progressivement en prend connaissance ou plutĂŽt les expĂ©rience » [24]. Ainsi lui donnent-elles le sentiment d’ĂȘtre, d’exister, je sens, donc je suis » disait D. Anzieu. La sensation comporte une qualitĂ© intrinsĂšque qui permet de diffĂ©rencier l’objet de sa reprĂ©sentation la vivance » qui indique une spĂ©cificitĂ© du vivant, de sa prĂ©sence, forme archaĂŻque d’affect signant la vie. La psychĂ© primitive devient active dans le jugement qui est une premiĂšre association d’idĂ©es par ressemblance puis par contraste. Le passage Ă  la pensĂ©e se fait par l’échec de la rĂ©alisation hallucinatoire du dĂ©sir, penser c’est d’abord penser Ă  l’absence du sein. 35GrĂące aux interdits, d’une part, le moi, qui fonctionne d’abord selon une structuration en Moi-peau, passe Ă  un autre systĂšme de fonctionnement, celui de la pensĂ©e, propre Ă  un moi psychique diffĂ©renciĂ© d’un moi corporel et autrement articulĂ© Ă  lui, et d’autre part les expĂ©riences tactiles sont transformĂ©es en reprĂ©sentations de base sur le fond desquelles des systĂšmes de correspondances intersensorielles peuvent s’établir, d’abord Ă  un niveau figuratif qui maintient une rĂ©fĂ©rence symbolique au contact et au toucher, puis Ă  un niveau purement abstrait dĂ©gagĂ© de cette rĂ©fĂ©rence » [25]. 36Les signifiants formels chez D. Anzieu sont ces reprĂ©sentations de base qui s’inscrivent dans la catĂ©gorie des reprĂ©sentations de chose dĂ©finies par Freud. Ils sont une configuration, une figure rendant compte de l’objet comme la symĂ©trie, la rĂ©flexivitĂ©, la superposition, l’emboĂźtement, etc. Ces reprĂ©sentations de contenant psychique sont aussi les vecteurs d’opĂ©rations psychiques de type topographique, par exemple une peau se rĂ©trĂ©cit ». Trop archaĂŻques, les signifiants formels ne peuvent ĂȘtre traduits et explorĂ©s comme des fantasmes. Ils servent de bordure et de rĂ©alisation imaginaire contenant les premiers Ă©prouvĂ©s archaĂŻques trop effrayants et encore non refoulables [26]. Ils possĂšdent un poids d’imprĂ©gnation » considĂ©rable sur le fonctionnement psychique permettant la mise en mĂ©moire des impressions prĂ©coces. Les signifiants formels peuvent ĂȘtre pathologiques rĂ©trĂ©cissement, arrachage, courbure, aspiration tĂ©moignant d’une altĂ©ration de l’enveloppe psychique. Pour D. Anzieu, travailler sur les signifiants formels permet une approche des diffĂ©rentes fonctions du Moi-peau. Ainsi une surface s’effondre » traduit-elle un manque de maintenance. 37Au dĂ©veloppement de l’organisation de la sensorialitĂ©, des prĂ©signifiants et des signifiants s’adjoint l’organisation pulsionnelle de la sexualitĂ© infantile dĂ©crite par Freud. Elles ont des destins diffĂ©rents et opĂšrent en des lieux psychiques distincts. Une des premiĂšres manifestations de cette division topographique est l’acquisition par le tout-petit des oppositions distinctives veille-sommeil c’est-Ă -dire excitation en plus ou en moins et humain-non humain c’est-Ă -dire Ă©metteur-rĂ©cepteur de messages ou non. De telles acquisitions renforcent, affinent, complĂštent la division topographique, qui peut produire alors de nouvelles distinctions dans la psychĂ©. Le dĂ©veloppement de l’appareil psychique et du moi passe par la diffĂ©renciation progressive des deux enveloppes constituant le Moi-peau et par la mise en place d’articulations entre elles. Les pathologies rencontrĂ©es correspondent aux trois Ă©tapes du dĂ©veloppement topique l’indiffĂ©renciation, le dĂ©collement, l’emboĂźtement des enveloppes psychiques. 38Je ne retiens ici que les altĂ©rations de nature psychosomatique et celles qui concernent les rameurs solitaires qui illustrent, selon G. Szwec [27], les procĂ©dĂ©s autocalmants. 39D. Anzieu repĂšre une pathologie de l’écart entre l’enveloppe d’excitation et l’enveloppe de communication. Elle se manifeste par l’absence ou l’insuffisance de l’aire transitionnelle et par l’absence ou l’insuffisance de sa consĂ©quence qui est la capacitĂ© Ă  fantasmer. La fantasmatisation est selon lui une façon d’articuler entre elles les deux enveloppes Ă  condition qu’un certain Ă©cart existe entre les deux. Dans la pensĂ©e opĂ©ratoire qui a Ă©tĂ© dĂ©crite dans de nombreux cas psychosomatiques et oĂč les Ă©changes avec autrui se rĂ©duisent Ă  des communications sans Ă©motion et sans imagination » [28], il n’y a pas d’écart entre les deux enveloppes qui sont diffĂ©renciĂ©es mais restent accolĂ©es, ne permettant pas le libre jeu nĂ©cessaire Ă  l’expĂ©rience fantasmatique. Cela conduit Ă  une configuration dotĂ©e d’une seule enveloppe, sac archaĂŻque Ă  structure feuilletĂ©e, dans laquelle la vie psychique est rĂ©duite essentiellement Ă  la mentalisation. Selon lui, la relation originaire Ă  la mĂšre ou son tenant-lieu s’est constituĂ© sous le signe de l’indiffĂ©rence, due Ă  une dĂ©pression par exemple, comme la mĂšre morte » selon A. Green. La mĂšre assure sa fonction contenante des excitations, mais elle n’assure pas sa fonction de conteneur au sens de Bion elle ne renvoie pas au bĂ©bĂ© ses sensations, affects, images transformĂ©es sous forme suffisamment reprĂ©sentable. 40Dans la structure allergique, il y a un trouble de la surface d’inscription qui se manifeste par une inversion des signaux de sĂ©curitĂ© et de danger. Chez l’allergique, la familiaritĂ© est ni rassurante ni protectrice, elle est donc Ă©vitĂ©e et le contact qui est dĂ©sirĂ©, une fois qu’il est obtenu, s’avĂšre ĂȘtre douloureux. L’étrangetĂ© n’est pas inquiĂ©tante mais se rĂ©vĂšle au contraire attirante. La structure allergique, qui se prĂ©sente souvent sous la forme d’une alternance asthme-eczĂ©ma, permet Ă  D. Anzieu de prĂ©ciser la configuration topographique du Moi-peau en jeu. Il s’agit, pour lui, de pallier les insuffisances du Moi-peau Ă  fonctionner comme contenant et comme conteneur. Asthme et eczĂ©ma correspondent Ă  deux modes possibles de l’approche de la surface du Moi-peau par l’intĂ©rieur, par l’extĂ©rieur. L’asthme permettrait de ressentir du dedans l’enveloppe contenante, le patient se gonflant d’air jusqu’à Ă©prouver par l’intĂ©rieur les limites de son corps et pour s’assurer des limites Ă©largies de son moi. Pour prĂ©server cette sensation d’un moi gonflĂ© comme un sac, il reste en apnĂ©e, risquant de bloquer le rythme de l’échange respiratoire avec le milieu et d’étouffer. Par l’eczĂ©ma, le patient tenterait de sentir du dehors la surface du Moi-peau dans ses dĂ©chirures douloureuses, dans son contact rugueux, dans sa vision honteuse, mais aussi de le sentir comme enveloppe de chaleur, comme enveloppe d’excitation Ă©rogĂšne diffuse. 41Les navigateurs solitaires [29], les personnes affrontant par des activitĂ©s physiques un risque mortel et celles, comme les crĂ©ateurs, qui affrontent des risques de mort psychique peuvent avoir une enveloppe idĂ©alisĂ©e / idĂ©alisante qui leur donne une croyance en leur invulnĂ©rabilitĂ© et pour une part Ă  leur immortalitĂ©. Cette enveloppe possĂšde bien un feuillet pare-excitant et un feuillet de communication qui sont superposĂ©s mais leurs rĂŽles sont interchangeables. Le pare-excitant est particuliĂšrement Ă©pais et la pellicule sensible n’est pas active, l’échange n’étant recherchĂ© ni pour soi, ni en direction de l’autre. Ces sujets cherchent Ă  la fois Ă  montrer l’aspect idĂ©al des enveloppes et Ă  susciter l’admiration par l’exhibition des blessures reçues en contrepartie du triomphe dans les Ă©preuves. 42L’enveloppe narcissique de ces sujets prĂ©sente une dĂ©chirure Ă  colmater sans fin. Par ailleurs, la sĂ©paration physique d’avec la mĂšre aussi bien comme protectrice que comme sĂ©ductrice est dĂ©niĂ©e, le sujet revĂȘt l’enveloppe maternelle comme un survĂȘtement de peau, voire de fourrure qui redouble et mĂ©lange les signes d’excitations et de sĂ©curitĂ©. POUR CONCLURE LE MOI - PEAU DU PSYCHANALYSTE 43Partant de sa thĂ©orisation, D. Anzieu propose une interprĂ©tation du cadre analytique et pour les patients Ă©tats-limites un rĂ©ajustement de la technique analytique avec l’analyse transitionnelle » [30]. Pour lui, le cadre n’a pu ĂȘtre inventĂ© par Freud que parce qu’il prĂ©sente une homologie avec la structure topographique de l’appareil psychique. À chacune des deux rĂšgles fondamentales correspond une enveloppe psychique diffĂ©rente. Les deux enveloppes psychiques constituantes du Moi-peau le pareexcitations, la surface d’inscription, sont mises en Ɠuvre respectivement par la rĂšgle d’abstinence et par la rĂšgle des associations libres. Le tactile n’est fondateur qu’à condition de se trouver, au moment nĂ©cessaire, interdit. La prescription de tout dire a pour insĂ©parable complĂ©ment la proscription non seulement de l’agir, mais plus spĂ©cifiquement du toucher. » [31] 44Selon, D. Anzieu, l’analyste a huit rĂŽles relevant des huit fonctions du Moi-peau il est un appui auxiliaire, il est un conteneur des angoisses, un pare-excitant auxiliaire, il permet l’identification, voire la construction des signifiants formels, il favorise l’accĂšs au vrai-soi », il stimule ou tempĂšre l’appĂ©tit d’excitation et il supporte le transfert positif et nĂ©gatif, enfin il libĂšre l’énergie liĂ©e. Il prĂ©cise que le contre-transfert se travaille, non seulement en partant de l’amour et de la haine qui impliquent le sexuel, mais aussi en partant de la tendresse et du rejet qui impliquent le sensoriel. Une difficultĂ© de l’analyse vient du fait que les patients ne peuvent pas verbaliser les carences environnementales prĂ©coces. C’est leur corps qui fournit Ă  la sĂ©ance le matĂ©riel en donnant Ă  voir, Ă  toucher, Ă  sentir, Ă  entendre. L’analyste doit alors transformer, en utilisant ses mots, les Ă©prouvĂ©s corporels qui ont Ă©tĂ© Ă©mis Ă  son adresse. Cela nĂ©cessite chez lui une disponibilitĂ© intĂ©rieure Ă  ressentir dans son propre corps les difficultĂ©s de son patient. Le travail du psychanalyste va du corps Ă  la pensĂ©e, du Moi-peau au Moi-pensant. Ici la boucle se referme car une telle proposition rejoint l’énoncĂ© fondamental de la philosophie empiriste Rien n’apparaĂźt Ă  l’esprit sans qu’il n’ait Ă©tĂ© prĂ©alablement senti. » D. Anzieu Ă©tait psychanalyste et philosophe. Notes [1] Anzieu D. 1995, p. 224. [2] Anzieu D. 1994. [3] À l’UniversitĂ© de Paris X Nanterre en 1972. [4] Anzieu D. 1990, p. 55. [5] Anzieu D. 1986a, p. 14-15. [6] D. Anzieu dit de sa cure avec Lacan La libertĂ© de parole dont j’avais usĂ© pendant ces quatre ans avait achevĂ© de desserrer l’étau intĂ©riorisĂ© des soins et des soucis de mes parents » in Une peau pour les pensĂ©es, p. 35. [7] Zazzo R. et coll. 1979, p. 153. [8] L’enveloppe est une surface fermĂ©e », prĂ©cise D. Anzieu. [9] Thom R. 1983, qui a beaucoup influencĂ© D. Anzieu, pense que l’interface est la configuration originaire. [10] Winnicott 1969. [11] D. Anzieu trouve le travail de J. S. Grotstein trĂšs Ă©clairant Ă  ce sujet Grotstein 1981, Splitting and Projective Identification, New York, Jason Aronson. [12] En particulier dans le chapitre 15 du Moi-peau qu’il consacre Ă  La seconde peau musculaire » d’E. Bick 1968, D. Anzieu signale que la premiĂšre peau » ou peau psychique », dĂ©crite par cet auteur, correspond Ă  son concept de Moi-peau formulĂ© en 1974, donc aprĂšs le travail de la psychanalyste anglaise, mais dont il ne prit connaissance que plus tard. [13] Anzieu D. 1993, p. 45. [14] Anzieu D. 1985a, p. 105. [15] Ibid., p. 96. [16] Ibid. [17] Anzieu D. 1985b, p. 53-67. [18] Anzieu D. 1996. [19] D. Anzieu n’évoque l’enveloppe visuelle que dans Le Penser 1996 oĂč il cite G. LavallĂ©e qui a Ă©crit un ouvrage Ă  ce sujet LavallĂ©e G. 1999, L’Enveloppe visuelle, Paris, Dunod. [20] Anzieu D. 1984. [21] Terme employĂ© par D. Anzieu. [22] Anzieu D. 1993, p. 72. [23] Ibid., p. 68. [24] Au sens anglais du terme expĂ©rimente. [25] Anzieu D. 1985a, p. 136. [26] D. Anzieu rejoint lĂ  le travail de G. Rosolato sur les signifiants de dĂ©marcation. [27] Szwec G. 1998. [28] Anzieu D. 1990, p. 72. [29] Anzieu D. 1986b, p. 23. [30] Ce concept a Ă©tĂ© d’abord proposĂ© par R. Kaes dans l’analyse des groupes 1979. [31] Anzieu D. 1985a, p. 140. BIBLIOGRAPHIEAnzieu D. 1974, Le Moi-peau », in Nouvelle Revue de psychanalyse, n° 9, D. 1984, Le double interdit du toucher », in Nouvelle Revue de psychanalyse, n° 29, p. D. 1985a, Le Moi-Peau, Paris, D. 1985b, Le corps de la pulsion », in Bulletin de l’Association psychanalytique de France, La pulsion, pour quoi faire ? Anzieu D. 1986a, Une peau pour les pensĂ©es, Paris, ApsygĂ©e, 1990. Anzieu D. 1986b, Cadre psychanalytique et enveloppe psychique », in Journal de psychanalyse de l’enfant, Paris, D. 1987, Les signifiants formels et le Moi-peau », in D. Anzieu et coll., Les Enveloppes psychiques, Paris, Dunod, Anzieu D. et coll. 1987, Les Enveloppes psychiques, Paris, Dunod. Anzieu D. 1990, L’Épiderme nomade et la peau psychique, Paris, D. 1991, Une peau pour les pensĂ©es, Paris, D. et Monjauze M. 1993, Francis Bacon, Paris, L’Aire / Archimbaud. Anzieu D. 1994, Le Penser, Paris, D. 1995, Contes Ă  rebours, Paris, Les Belles Lettres, D. 1996, CrĂ©er, dĂ©truire, Paris, E. 1980, L’expĂ©rience de la peau dans les relations objectales prĂ©coces », in D. Meltzer, Explorations dans le monde de l’autisme, Paris, J. 1978, Attachement et perte 3 volumes, Paris, PUF, Le Fil rouge, D. 2000, La pulsion d’attachement selon D. Anzieu », in D. Cupa et coll., L’Attachement, perspectives actuelles, Paris, S. 1920, Au-delĂ  du principe de plaisir », in Essais de psychanalyse, Paris, Payot, S. 1923, Le moi et le ça », in Essais de psychanalyse, Paris, Payot, S. 1931, Le bloc-note magique », in RĂ©sultats, idĂ©es, problĂšmes, tome 2, Paris, S. 1932, 31e Nouvelle ConfĂ©rence sur la psychanalyse, vol. 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 en faisant rĂ©fĂ©rence Ă  un Ă©tat normal mais on n'Ă©tablit pas de relation entre ces Ă©lĂ©ments. C'est Ă  dire que l'on va faire un bilan analytique articulaire par exemple, mais on ne fera pas relation dans ce bilan entre les limites articulaires et les structures avoisinantes. 2. Les bilans fonctionnels. On va dans ces bilans Ă©tablir les relations entre les diffĂ©rentes structures. Petit Ă  petit on envisage l'individu dans sa globalitĂ©, dans un contexte fonctionnel, voire un contexte d'autonomie contexte socio-professionnel. On parle de vue holistique. 3. Le bilan passif. Le bilan passif sera exĂ©cutĂ© en situation de relĂąchement musculaire, mais il Ă©tudiera aussi bien les structures contractiles les muscles que celles non contractiles ligaments, tendons, capsules
. 4. Le bilan actif. Ce bilan n'explorera que les structures contractiles. Cela ira de l'Ă©tude centrĂ©e sur la possibilitĂ© de mouvement, jusqu'Ă  l'Ă©tude de la force musculaire. Donc le kinĂ© va mettre en Ă©vidence, grĂące Ă  ces bilans, une symptomatologie des symptĂŽmes cliniques qui va lui permettre d'envisager les consĂ©quences Ă  court, moyen ou long terme. Un bilan doit ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ©. Les premiers bilans seront complets dĂ©taillĂ©s. Les suivants pouvant ĂȘtre une simple rĂ©actualisation. Le choix du traitement kinĂ©sithĂ©rapique dĂ©pend du rĂ©sultat des bilans. L'ETABLISSEMENT DU BILAN. Le ROM d'Eric Viel signifie que pour Ă©tablir un bilan il faut Relater. Observer. Mesurer. LES DONNEES INITIALES. 1. Les renseignements administratifs. Le nom du patient. Son Ăąge. Sa profession. Ses activitĂ©s sportives, de loisirs. L'ordonnance mĂ©dicale la prescription mĂ©dicale est qualitative. C'est Ă  dire que le mĂ©decin dĂ©cide de l'utilitĂ© ou non des actes kinĂ©sithĂ©rapiques et le kinĂ© dĂ©cide, en fonction de rĂ©fĂ©rences bien prĂ©cises du bilan du nombre de sĂ©ances et des techniques Ă  utiliser pour arriver au but qu'il s'est fixĂ©. Le kinĂ© a le libre arbitre du nombre et du rythme des sĂ©ances. 2. L'interrogatoire. Cet interrogatoire va nous permettre de faire l'anamnĂšse, c'est Ă  dire l'histoire de la maladie. On va interroger le patient afin d'obtenir diffĂ©rents renseignements sur sa maladie comme Des informations sur l'Ă©volution de l'affection lente ou rapide. Sur le caractĂšre douloureux ou non de l'infection bilan de la douleur, qui est ici un bilan subjectif oĂč, quand et comment il a mal ?. Le retentissement psychologique de l'affection. Les consĂ©quences socio-professionnelles de la maladie. Il doit instaurer un climat de confiance et susciter les rĂ©ponses les plus dĂ©taillĂ©es possibles. Notre langage doit ĂȘtre simple. On doit susciter les rĂ©ponses du patient. C'est Ă  dire que l'on doit bien aiguiller le patient. Au terme de cet interrogatoire le kinĂ© doit ĂȘtre capable De situer son patient. D'Ă©valuer son degrĂ©s de coopĂ©ration, bien que cela se fait plus au fil des sĂ©ances. D'Ă©valuer son degrĂ©s de rĂ©sistance. D'Ă©valuer son degrĂ©s de volontĂ©. D'Ă©valuer son contexte psychologique du moment et ses activitĂ©s prĂ©fĂ©rentielles. LE BILAN VISUEL. AprĂšs avoir interrogĂ© son patient, on le regarde. 1. De l'attitude spontanĂ©e. Comment se prĂ©sente spontanĂ©ment notre malade ? Quelles sont les dĂ©formations visibles ? Dans ce bilan visuel sur l'attitude spontanĂ©e, on se contente de regarder. Les dĂ©formations ne seront objectivĂ©es que plus tard. 2. De la peau. Si on fait un examen de la peau, celui-ci doit se faire sur un sujet dĂ©vĂȘtu. On respecte le confort du patient tempĂ©rature du local, l'installation
. On respecte l'intimitĂ© du patient. Cet examen se fera en pleine lumiĂšre soit Ă  jour frisant, pour visualiser des reliefs. Cet examen sera toujours comparatif avec le segment controlatĂ©ral Ă  priori avec le cĂŽtĂ© sein. Que va-t-on observer au niveau de la peau ? La pilositĂ©. Elle varie d'une rĂ©gion du corps Ă  l'autre, d'un individu Ă  l'autre, d'un sexe Ă  l'autre. L'altĂ©ration locale de la pilositĂ© peut signifier un trouble vasculaire, neurologique. La couleur de la peau. IndiffĂ©remment des origines de l'individu, la couleur de la peau va nous renseigner sur L'Ă©tat vasculaire et la qualitĂ© de l'hĂ©matose qui influent sur la coloration cutanĂ©e. Si on Ă  un mauvais apport circulatoire, la peau va ĂȘtre d'aspect pĂąle, blanche, marbrĂ©e. Si on a au contraire une hypervascularisation, la peau sera rouge qui signe un Ă©tat inflammatoire. Une peau violacĂ©e, cyanosĂ©e, va signifier un mauvais retour veineux. Une peau noire signifie une nĂ©crose. Des trajets bleutĂ©s sont le signe de veines apparentes. Des lacis rougeĂątres surtout au visage signifient une couperose. Des tĂąches qui varient du bleu au jaune sont le signe d'hĂ©matomes, d'ecchymoses de bleus. Le volume de la peau. Une peau peut ĂȘtre fine ou Ă©paisse. Les tissus cutanĂ©s et sous-cutanĂ©s sont trĂšs extensibles. Donc ils vont permettre une infiltration, une stagnation liquidienne dans les compartiments liquidiens. Cela se traduit par une augmentation de volume un ƓdĂšme. Cet ƓdĂšme ne sera pris en considĂ©ration que par comparaison avec le cĂŽtĂ© sain. L’aspect de la peau. L’aspect de la peau peut ĂȘtre fin ou grossier. Cet aspect varie selon l’importance de la desquamation. Il existe un renouvellement permanent de la peau. Chez des gens plĂątrĂ©s, cette desquamation ne se faisant pas, la peau prend l’aspect d’écailles. L’aspect cellulitique, l’aspect peau d’orange. Les vergetures. Les rides, qui traduisent le vieillissement cutanĂ©. La sĂ©crĂ©tion de la peau. La peau contient des glandes sudoripares. On va regarder l’aspect Sec. Luisant. hyperhydrose Gras Cet aspect de la peau varie selon les rĂ©gions corporelles, car certaines rĂ©gions contiennent plus de glandes sudoripares que d’autres. L’exploration des plaies, cicatrices et escarification. Il est trĂšs important de regarder l’étendu et l’aspect des cicatrices. Les formations diverses. Il est nĂ©cessaire de regarder Les grains de beautĂ©. Les kist. 3. De la mise en Ă©vidence de l’amyotrophie. L’amyotrophie correspond Ă  la diminution du volume musculaire. On va donc mettre en Ă©vidence la diminution du volume musculaire, diminution qui peut toucher seulement un groupe musculaire ou un segment de membre dans sa globalitĂ©. Cette amyotrophie serait estimĂ©e de façon comparative soit avec le membre sain soit avec des valeurs moyennes. LE BILAN PALPATOIRE. On va ici apprĂ©cier les qualitĂ©s physiologiques de la peau complĂ©tĂ©e par la mobilitĂ© tissulaire rapport entre la peau et les tissus sous-cutanĂ©s. Ce bilan palpatoire ne doit pas ĂȘtre aggressif. 1. Les propriĂ©tĂ©s mĂ©caniques de la peau. ExtensibilitĂ©. L’importance de l’effort pour exercer le pli cutanĂ© permet d’apprĂ©cier l’extensiblitĂ© de la peau. L’élasticitĂ©. Elle sera apprĂ©ciĂ©e lors du relĂąchement du pli. L’épaisseur Fine ou Ă©paisse. Ceci est en rapport avec l’importance du pli. La mobilitĂ©. Ceci par rapport aux tissus sous-jacents. REMARQUE ! L’élasticitĂ© et la mobilitĂ© de la peau sont deux facteurs trĂšs dĂ©pendants. 2. TrophicitĂ© / circulation. La trophicitĂ© est l’expression de la nutrition des tissus qui est rĂ©alisĂ©e par la circulation. Donc la palpation va nous permettre d’explorer diffĂ©rents paramĂštres La tempĂ©rature cutanĂ©e. Cette tempĂ©rature sera apprĂ©ciĂ©e avec la face dorsale de la main, car la face palmaire a tendance Ă  toujours ĂȘtre plus chaude et donc fausser le rĂ©sultat. Le pouls. C’est le reflet de l’activitĂ© cardiaque. Les oedĂšmes. Les caractĂ©ristiques de l’ƓdĂšme varie selon son origine veineuse, lymphatique ou mixte. Il faut faire attention lorsque l’on examine un ƓdĂšme. Un segment de membre plus volumineux que son homologue peut ne pas ĂȘtre ƓdĂ©matiĂ©. Il peut s’agir en fait d’une amyotrophie du segment de membre controlatĂ©ral. C’est par la palpation que l’on va s’en apercevoir. Lorsque l’on palpe un ƓdĂšme On peut avoir un ƓdĂšme mou, que se laisse dĂ©primer, qui prend mĂȘme l’empreinte du doigt. On parle d’ƓdĂšme qui prend le godet. On dit que s’est un ƓdĂšme d’origine veineuse. On peut avoir au contraire un ƓdĂšme dur, qui ne se laisse pas dĂ©primer. On dit qu’il est d’origine lymphatique. 3. La sensibilitĂ© cutanĂ©e. Ce sont les sensibilitĂ©s extĂ©roceptive et nociceptive qui sont pris en compte. Ce bilan sur la sensibilitĂ© cutanĂ©e se fera en dehors de l’activitĂ© visuelle du patient. On va mettre en Ă©vidence Une hyperesthĂ©sie. Correspond Ă  une augmentation de la sensiblitĂ©. Les gens ne supportent pas lorsqu’on les touche. Une anesthĂ©sie. Correspond Ă  une perte de la sensibilitĂ©. Une hypoesthĂ©sie. Correspond Ă  une diminution de la sensiblitĂ©. Une paresthĂ©sie. Les gens atteint de dysesthĂ©sie ressentent des choses anormales fourmillements... 4. Les cicatrices. Une cicatrice est dĂ©finie par La localisation. Son aspect. Leur Ă©tendu. On mettra en Ă©vidence lors de ce bilan les altĂ©rations de l’extensibilitĂ©, de la mobilitĂ© des cicatrices. 5. Mise en Ă©vidence de la tonicitĂ© musculaire. Dans le bilan visuel on avait la mise en Ă©vidence de l’amyotrophie. Lors du bilan palpatoire, on mettra en Ă©vidence l’hypo ou l’hypertonie. 6. La douleur. Au niveau du bilan palpatoire, la notion de douleur va ĂȘtre notĂ©e Ă  chaque Ă©tape de l’examen palpatoire. 7. Les mensurations. Ce sont des mesures pĂ©riphĂ©riques d’un segment corporel. Il existe dans un bilan kinĂ©sithĂ©rapique trois types de mensurations Les mensurations de longueur. Les mesures de circonfĂ©rence pour objectiver le gain du volume musculaire. Les mesures de circonfĂ©rence pour mettre en Ă©vidence les oedĂšmes. Ces mesures devront ĂȘtre reproductibles. C’est pour cela que l’on prendra toujours des repĂšres osseux. LE BILAN ARTICULAIRE. Les articulations qui sont concernĂ©es par ce bilan sont les diarthroses ou les syssarchoses les plans de glissement. Le bilan articulaire nĂ©cessite au prĂ©alable un examen du tissu cutanĂ© et sous-cutanĂ© correspondant Ă  l’articulation intĂ©ressĂ©es. LE BILAN MUSCULO-TENDINEUX. C’est un bilan portant sur les structures contractiles le muscle. Ce sera aussi bien un examen passif Ă©tude des structures mĂ©caniques du muscle Ă©lasticitĂ© et extensibilitĂ© qu’un examen actif Ă©tude de la force musculaire. LE BILAN FONCTIONNEL. Ce bilan est de loin le plus important. C’est l’étude du comportement moteur de l’individu, face Ă  une situation donnĂ©e. Il s’inscrit dans le cadre des activitĂ©s quotidiennes, liĂ© Ă  la vie de relation familiale, professionnelle, sportive, culturelle et de loisir. C’est Ă  dire qu’ici on va vraiment replacer l’individu dans sa globalitĂ©. Prenons comme exemple une pathologie du membre infĂ©rieur Qu’étudie t-on dans le bilan fonctionnel ? Les possibilitĂ©s de transfert du sujet est-ce que le sujet arrive Ă  passer de la position de couchĂ©e dorsal Ă  la position assise sur le lit ou autres ? La marche. La rĂ©percussion de cette affection dans les AVQ activitĂ©s de la vie quotidienne. Donc le bilan fonctionnel c’est vraiment reprendre l’individu dans sa globalitĂ© et le remplacer dans les conditions rĂ©elles de sa vie. Le profil psychologique est le suivant Participation du sujet Ă  sa rééducation. VolontĂ© du sujet. Le projet du patient Le patient Ă  le droit de contre dire ou accepter les mĂ©thodes. Qu’est ce que le patient attend de sa rééducation ? Est il en adĂ©quation avec sa pathologie ? CONCLUSION DES BILANS. Certains bilans vont nous permettre de recueillir des donnĂ©es subjectives le sujet dit qu’il a mal et objectives les oedĂšmes, les cicatrices
 sur le patient, des mesures qualitatives et quantitatives donc des informations. Tous cela va dĂ©boucher sur un diagnostique kinĂ©sithĂ©rapique, qui va dĂ©finir le handicap le dĂ©savantage du patient, qui est basĂ© sur la CIH classification internationale du handicap DĂ©ficit EntraĂźne atteinte structurelle algique. IncapacitĂ© Atteinte fonctionnelle, donc incapacitĂ© de marcher par exemple. DĂ©savantages DĂ©savantages par rapport aux autres. Ce diagnostique kinĂ©sithĂ©rapique va nous permettre d’établir des objectifs de traitement. ParallĂšlement Ă  ces objectifs, on dĂ©finira des principes de traitement qui seront liĂ©s Ă  la pathologie ou liĂ©s au patient. Par exemple on a un patient qui a une fracture d’un segment osseux en phase de non consolidation. Donc un des principes sera de ne pas faire de mobilisation passive durant cette phase c’est un principe liĂ© Ă  la pathologie. Si on a un patient ĂągĂ© qui est trĂšs fatigable, un des principes va ĂȘtre de respecter la fatigabilitĂ© du patient c’est un principe liĂ© au patient, ou respecter la non douleur car un patient dit qu’il a mal principe liĂ© au patient. Enfin, on va pouvoir mettre en Ɠuvre des moyens masso-kinĂ©sithĂ©rapiques, c’est Ă  dire des techniques de rééducation. Le kinĂ© Ă  libre choix de ses techniques. LE BILAN ARTICULAIRE. DEFINITIONS ET GENERALITES. Le bilan articulaire est une Ă©valuation passive et une quantification de la mobilitĂ© articulaire. Il se rĂ©pĂšte tout au long du traitement pour objectiver les rĂ©sultats. Il se situe aprĂšs les bilans visuel et palpatoire. 1. Les buts du bilan articulaire. On va situer l’état du patient avant d’entreprendre le traitement. C’est le but du diagnostique articulaire. Etablir un programme de rééducation. Donc de permettre un choix thĂ©rapeutique on choisi les techniques thĂ©rapeutiques. Ce bilan va permettre de suivre l’évolution, la progression du patient. Donc mise en Ă©vidence de la progression du patient et contrĂŽle de l’efficacitĂ© du traitement. Il permettra de noter l’état articulaire en fin de traitement. Ainsi il permettra d’évaluer les techniques que l’on aura mis en Ɠuvre sur le patient. On pourra dire Ă  la fin du traitement si on a permis un gain articulaire oĂč si au contraire il n’y a eut aucun progrĂšs, voire une accentuation de la dĂ©formation. 2. L’observation articulaire. Ce bilan articulaire sera prĂ©cĂ©dĂ© d’une observation articulaire dans laquelle on relĂšvera L’attitude spontanĂ©e de l’articulation. Si on veut ĂȘtre rigoureux, si on voit un flexum de genou on doit dire je note une attitude en flexum de genou ». Le sujet peut trĂšs bien adopter une attitude antalgique, ce qui peut expliquer un flexum. Il suffira de lever l’obstacle douloureux pour que le flexum disparaisse. Donc il ne faut pas parler de malformation. Par contre cela peut ĂȘtre une malformation congĂ©nitale. Donc l’articulation peut ĂȘtre fixĂ©e ou peut ĂȘtre une attitude. Donc Attitude en flexion possibilitĂ© de correction. Flessum impossibilitĂ© de correction fixer. L’influence que peut avoir une articulation sur une articulation adjacente. Par exemple un flexum de hanche va avoir tendance Ă  entraĂźner une attitude en flexion au niveau du genou. Ce qui veut dire que l’examen des articulations sus et sous-jacentes est trĂšs important, en particulier au niveau du membre infĂ©rieur. Le volume de l’articulation. L’augmentation de volume va signifier soit ƓdĂšme des tissus pĂ©riphĂ©riques tissus moux, soit un Ă©panchement intra-articulaire que l’on appelle une hydarthrose eau dans l’articulation. On fera le choc rotulien ou signe du glaçon. 3. La palpation articulaire. Que va-t-on palper au niveau d’une articulation ? L’interligne articulaire. Les formations ligamentaires superficielles. Toutes les tubĂ©rositĂ©s et saillies osseuses, en particulier celles servant aux insertions tendineuses. LES PRINCIPES DU BILAN ARTICULAIRE. Il y a 8 principes Il est passif. Ce bilan est passif. C’est la force de l’examinateur qui va entraĂźner la mobilisation articulaire. Ce qui veut dire que l’on doit demander au patient d’accepter le relĂąchement. Cependant ce principe n’est pas toujours possible. Par exemple, quand le patient a une fracture en phase de non consolidation ou bien quand le patient a mal. A ce moment lĂ , un bilan articulaire ne pourra pas ĂȘtre passif. On dira que le bilan est faussĂ© par la douleur par exemple. Il est analytique. On examine une seule articulation Ă  la fois. On va donc essayer d’éliminer toutes compensations articulaires on interdit la participation d’autres articulations. On aura une prise distale mobilisatrice et une contre prise proximale qui constituera un contrĂŽle manuel. Par exemple, une main qui mobilise le bras et une qui bloque l’omoplate afin de mobiliser la glĂ©no-humĂ©rale. Donc il ne faut pas interposer d’autres articulations entre prise et contre prise. Il est chiffrĂ©. ChiffrĂ© de deux façons Par des mesures centimĂ©triques mĂštre ruban Cette mesure centimĂ©trique sera surtout destinĂ©e aux mesures de la mobilitĂ© rachidienne. On peut cependant pour objectiver une flexion de genou, mesurer la distance talon/fesse ; ou la flexion tĂȘte en mesurant la distance menton/sternum. Le mĂštre ruban servira aussi pour la mensuration d’un membre ou d’un segment de membre. Par la goniomĂ©trie Ici notre mesure se fera en degrĂ© d’angle. Cette goniomĂ©trie consiste Ă  mesurer la situation d’un segment corporel par rapport Ă  un autre sĂ©parĂ© du premier par l’articulation Ă  Ă©tudier ou bien par rapport Ă  un Ă©lĂ©ment de rĂ©fĂ©rence tel que la verticale. La goniomĂ©trie sert donc Ă  quantifier une angulation articulaire. Les rĂ©sultats seront reportĂ©s sur une fiche bilan. Il est comparatif. Comparatif avec le cĂŽtĂ© sain ou avec des valeurs habituelles de mobilitĂ© qui sont des valeurs physiologiques. Il est rĂ©fĂ©rencĂ©. Il faut absolument que les mesures soient effectuĂ©es et cĂŽtĂ©s Ă  partir d’une position de rĂ©fĂ©rence que l’on appelle souvent le zĂ©ro anatomique. Cette position de rĂ©fĂ©rence sera dĂ©finie pour chaque articulation. Le bilan articulaire suivra les axes physiologiques et les plans de rĂ©fĂ©rence des mouvements. Il est ordonnĂ©. Les mesures sont retranscrites dans un ordre prĂ©cis, dĂ©crit par MERLE D’AUBIGNE, de façon Ă  ce qu’elles puissent ĂȘtre relues par n’importe qu’elle examinateur. FLEXION/EXTENSION. ABDUCTION/ADDUCTION. ROTATION EXT/ROTATION INT. Prenons quelques exemples Pour une hanche, on peut avoir 100 / 10 / 45 / 30 / 20 / 15. Pour un coude 90 / 0 l’extension d’un coude est de 0°. 90 / -10 -10 signifie que le sujet Ă  –10° de flexion permanente. Donc flexum de +10°. Dans ce cas lĂ , on dit que l’on a 90° de flexion mais il n’y a que 80° de mobilitĂ©. 90 / +10 +10 signifie que le sujet a un rĂ©curvatum. Il est non douloureux. Sinon, on dira que ce bilan articulaire est faussĂ© par la douleur. Ce qui veut dire que pour rĂ©aliser ce bilan articulaire il faut remplir toutes les conditions de la mobilisation passive qui sont ConnaĂźtre le patient. Solliciter la participation du patient son relĂąchement. Rechercher l’indolence. Installer correctement le patient afin de minimiser les compensations. Utiliser des techniques prĂ©paratoires passives ou actives. Utiliser prise et contre prise. Mettre en tension les structures progressivement. Ne pas interposer d’autres articulation. Il est reproductible. Le bilan articulaire doit ĂȘtre reproductible de façon Ă  pouvoir Ă©valuer la progression du traitement. Ce qui veut dire qu’il va falloir prendre les mĂȘmes repĂšres osseux, les mĂȘmes axes et les mĂȘmes conditions d’examen. Donc le bilan articulaire doit ĂȘtre rigoureux. RAPPEL DES CAUSES DE LIMITATION D’AMPLITUDE ARTICULAIRE. 1. Les causes pathologiques. Les lĂ©sions osseuses ex arthrose. Les rĂ©tractions capsulaires. Des raideurs ligamentaires. AdhĂ©rences entre les diffĂ©rents plans de glissements. Limitations d’origine musculaire. On aura un muscle qui sera hypoextensible. Cette hypoextensibilitĂ© pourra aller jusqu’à la rĂ©traction. Cela touche les muscles polyarticulaires. Les atteintes cutanĂ©es cicatrices Ă  distance
. La douleur, qui est souvent la premiĂšre cause de limitation d’amplitude articulaire. 2. Les facteurs physiologiques de la limitation articulaire. Rencontre des masses musculaires. Tension des muscles antagonistes l’inverse est agoniste. Par exemple le triceps limite l’acte de flexion du biceps. Cette tension des muscles antagonistes est liĂ©e aux propriĂ©tĂ©s mĂ©caniques du tissu musculaire ExtensibilitĂ©. ElasticitĂ©. La capsule articulaire. Elle va limiter le mouvement par la tension des fibres situĂ©es Ă  l’opposĂ© de ce mouvement. La tension des ligaments. Ils sont trĂšs peu extensibles, ils vont donc stopper les mouvements. La butĂ©e osseuse. Elle n’existe pas forcĂ©ment pour toutes les articulations. L’exemple est la pointe de l’olĂ©crane limitant l’extension du coude. 3. Les limitations symĂ©triques. Par exemple pour une hanche, la flexion et l’extension seront tous les deux limitĂ©s. Ces limitations symĂ©triques sont gĂ©nĂ©ralement dues Ă  une pathologie osseuse et cartilagineuse ou dĂ©gĂ©nĂ©rative. Par exemple pour une coxarthrose, on a une flexion totale qui est limitĂ©e et on a une extension de hanche qui est Ă©galement limitĂ©e car nous avons un flexum de hanche. Ces limitations symĂ©triques peuvent ĂȘtre dues Ă©galement Ă  des rĂ©tractions importantes de la capsule et par voie de consĂ©quence des ligaments. Il existe ici comme pathologie la capsulite rĂ©tractile au niveau de l’épaule. Ces rĂ©tractions symĂ©triques se voient Ă©galement dans le cas d’hydarthrose importante Ă©pnachement intra-articulaire. Dans ces cas lĂ , la capsule articulaire va ĂȘtre gonflĂ©e. Donc les rĂ©cepteurs capsulaires vont dĂ©clencher une contraction rĂ©flexe qui est aussi un mĂ©canisme de dĂ©fense de l’articulation, ce qui va limiter symĂ©triquement l’articulation. 4. Les limitations non symĂ©triques. Un des secteurs articulaires ne sera pas perturbĂ©. L’exemple type est reprĂ©sentĂ© par les atteintes tendineuses, qui vont donner une limitation non symĂ©trique. Par exemple une personne a une tendinite des radiaux, ce qui engendre une douleur assez importante au niveau du poignet. Le bilan articulaire est passif. Donc le kinĂ© mobilise le poignet en commençant par aller en extension. Celle ci va ĂȘtre normale, ne gĂ©nĂ©rant aucune douleur. Par contre, la flexion qui va suivre va ĂȘtre trĂšs rapidement limitĂ©e par la douleur car les radiaux qui sont des extenseurs du poignet vont ĂȘtre Ă©tirĂ©s. Donc limitation non symĂ©trique. Les pathologies dites syndrome canalaire, vont entraĂźner une limitation non symĂ©trique. Par exemple le syndrome du canal carpien qui est une compression du nerf mĂ©dian au niveau du poignet. Ici une flexion passive du poignet ne gĂ©nĂšre pas de douleur mais une extension passive oui. Les pathologies ligamentaires. Les souffrances musculaires. Si on fait faire un mouvement qui Ă©tire un muscle contractĂ© ou va avoir une limitation douloureuse. LES TECHNIQUES DU BILAN ARTICULAIRE. 1. RĂšgles gĂ©nĂ©rales. Les rĂšgles gĂ©nĂ©rales du bilan articulaire sont les suivantes Le sujet doit ĂȘtre en position de rĂ©fĂ©rence. Les repĂšres, cutanĂ©s ou osseux, seront pris en position de dĂ©part, puis en position d’arrivĂ©. Ceci aprĂšs que l’on est pratiquĂ© deux ou trois mobilisations. Il faut Ă©viter les compensations On cible une articulation. 2. Les diffĂ©rentes articulations. La hanche. La flexion. Le sujet en dĂ©cubitus dorsal ou controlatĂ©ral. L’axe de mobilisation passe par le grand trochanter. Deux techniques pour placer la branche fixe Soit en direction de l’EIAS. Soit en direction de la ligne axillaire moyenne. La mesure se fera toujours genou flĂ©chi afin de supprimer l’IFP des ischio-jambiers. Si le genou est tendu on va alors rĂ©aliser un test d’extensibilitĂ© des ischio. L’extension. Sujet en dĂ©cubitus controlatĂ©ral. Branche fixe deux techniques, idem que pour la flexion. On recherche l’extension de hanche genou tendu afin de supprimer l’IFP du droit antĂ©rieur. Abduction/Adduction et Rotations Voir polycop. Le genou. Flexion/Extension Voir polycop. Rotations. Se recherche genou flĂ©chi ceci afin de dĂ©verrouiller le genou. En pratique elle s’apprĂ©cie mais on peut aussi la mesurer voir polycop. La cheville. Flexion dorsale. Elle se fait toujours genou flĂ©chi pour Ă©viter l’IFP des jumeaux. Flexion plantaire Voir polycop. Le pied. En pratique on apprĂ©cie la mobilisation des articulations mais on peut aussi mesurer les mouvements. L’Abduction/ Adduction. On les mesure autour de l’axe vertical passant par le milieu du talon. La branche mobile suit le 2Ăšme mĂ©tatarsien. Pronation/Supination. Axe antĂ©ro-postĂ©rieur passant par le 2Ăšme mĂ©tatarsien. On utilise gĂ©nĂ©ralement un plateau de FREEMAN planche Ă  bascule. Amplitude totale 20°. Varus/Valgus. On apprĂ©cie l’obliquitĂ© du tendon d’Achille par rapport Ă  l’horizontale. L’épaule. Articulation difficile Ă  mesurer Ă  cause de la mobilitĂ© de la scapula. Bien Ă©quilibrer le sujet avant le bilan. VĂ©rifier la symĂ©trie des omoplates. La contre prise se fait soit avec une pince omo-claviculaire, soit en saisissant l’angle infĂ©rieur de la scapula. Il faut surveiller le moment oĂč la scapula va participer au mouvement. C’est Ă  ce moment lĂ  que l’on fait la mesure. L’abduction. On prend un plan strictement frontal, en sachant que ce n’est pas le plan physiologique. Axe au dessous de l’acromion. Branche fixe sur le bord axillaire de l’omoplate. Branche mobile en direction de l’olĂ©crane. La prono-supination. Cette derniĂšre peut s’apprĂ©cier ou se mesurer. Position de dĂ©part coude coller au corps, flĂ©chi Ă  90°, pouce au zĂ©nith. On apprĂ©cie la prono-supination en demandant au sujet de tenir dans sa main un bĂąton, une rĂšgle ou un stylo. On l’apprĂ©cie par 1/3. On peut la mesurer Axe 3Ăšme mĂ©tacarpien. Branche fixe Verticale. Branche mobile suit le plan de la main. Lesnerfs et artĂšres qui entourent la cheville peuvent ĂȘtre accidentellement blessĂ©s. Cette complication exceptionnelle peut occasionner une douleur, une perte de la sensibilitĂ© voire une paralysie de certaines parties du pied. En cas de lĂ©sion artĂ©rielle, une chirurgie vasculaire peut ĂȘtre nĂ©cessaire.
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Lacomposition du produit se rĂ©fĂšre principalement Ă  la source de collagĂšne dans le produit. Pour Ă©viter les rĂ©actions allergiques ou la sensibilitĂ© de la peau, il est important de vĂ©rifier les composants du produit. C'est-Ă -dire, vous devez vous assurer que le cosmĂ©tique est exempt de composĂ©s qui pourraient ĂȘtre nocifs pour vous.

La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 9 lettres et commence par la lettre P CodyCross Solution ✅ pour CLASSEMENT SELON LA SENSIBILITÉ DE LA PEAU de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de CodyCross pour "CLASSEMENT SELON LA SENSIBILITÉ DE LA PEAU" CodyCross Spa et bien-ĂȘtre Groupe 811 Grille 5 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă  vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! CODYCROSS Spa et bien-ĂȘtre Solution 811 Groupe 5 Similaires Dansla composition d’un parfum, les matiĂšres premiĂšre vĂ©gĂ©tales sont sous forme d’huiles essentielles, d’absolues, d’hydrolats, d’extraits CO2, d’huiles vĂ©gĂ©tales ou de macĂ©rats huileux. Animale : cire d’abeille, ambre gris, castorĂ©um, civette, musc. Les matiĂšres premiĂšres animales sont autorisĂ©es. Cependant
Comment choisir le meilleur rasoir ? VOIR L'OFFRE → Pub Nous gagnons une commission sur les achats effectuĂ©s » lire la suite Comparatif 2022 quel rasoir choisir en France ? Le classement des meilleurs rasoirs vous montre le top 10 des bons plans en ligne Review10Best, c'est le comparatif des meilleurs rasoirs en France Nous comparons tous les rasoirs dont lequel de Philips est le meilleur. Dans le guide d'achat vous retrouvez un avis gĂ©nĂ©ral sur les rasoirs pas chers et des conseils pour choisir le meilleur rasoir. Pour faire le meilleur choix, tenez compte du classement des meilleurs rasoirs avec le top 10 des modĂšles Ă  considĂ©rer en 2022. En suivant un comparatif des rasoirs, vous pouvez acheter le meilleur rasoir de 2022 en ligne. Vous ĂȘtes ici Acceuil â€ș BeautĂ©, SantĂ© & Épicerie â€ș Meilleur Rasoir 2022 Sommaire Lisez le guide d'achat des rasoirs Voir le classement des meilleurs rasoirs Des autres types de rasoirs VOIR LE CLASSEMENT → Le guide d'achat des meilleurs rasoirsLes points clĂ©s que vous devez savoir avant d'acheter un bon rasoir Tous les hommes ne cherchent pas Ă  acheter le meilleur rasoir disponible. Pour certains, ce qu’ils recherchent avant tout, c’est d’acheter le rasoir le moins cher, mais cela ne devrait jamais ĂȘtre l'approche Ă  adopter. Des bons rasoirs produisent une bien meilleure expĂ©rience de rasage, rĂ©sultant en une coupe plus lisse qui dure plus longtemps tout en Ă©vitant les irritations de la peau. Donc, ça vaut toujours la peine d'acheter les meilleurs rasoirs pour se dĂ©barrasser des poils du visage. Consultez le guide ci-dessous pour vous aider Ă  choisir un rasoir idĂ©al pour vous Qu'est-ce que le rasoir ? Un rasoir est un instrument utilisĂ© pour se raser les poils du visage, bien qu'il puisse aussi ĂȘtre utilisĂ© pour raser d'autres parties du corps, aussi. Les rasoirs comportent soit une lame unique ou soit plusieurs lames placĂ©es Ă©troitement ensemble, avec une qualitĂ© des lames qui dĂ©pend des fabricants et de la conception globale du rasoir. Il existe de nombreux types de rasoirs disponibles sur le marchĂ©, des rasoirs jetables aux rasoirs permanents, ce qui permet alors d’avoir l’embarras du choix selon ses prĂ©fĂ©rences de rasage. Faut-il acheter un rasoir de bonne qualitĂ© ? Toute personne qui veut retirer les poils indĂ©sirables a besoin d'un rasoir. Cependant, toutes les personnes n'achĂštent pas les meilleurs rasoirs, ce qui n'est jamais recommandĂ© en fait. En effet, cela ne fera que rendre le rasage plus long et le rĂ©sultat ne sera pas garanti. Alors que lorsqu’on achĂšte un rasoir de qualitĂ©, le rasage est beaucoup plus confortable et plus facile Ă  faire, et en mĂȘme temps, il y a moins de risques d'irritations de la peau ou des risque de se couper accidentellement. Comment choisir le meilleur rasoir ? Choisir les meilleurs rasoirs dĂ©pendra de vos besoins et de vos habitudes de rasage, alors voici, ici, quelques points Ă  considĂ©rer lors de l'achat d'un nouveau rasoir La vitesse de rasage les gens qui se rasent tous les jours ou rĂ©guliĂšrement dans la semaine ont tendance Ă  avoir besoin d'un rasoir qui leur permet de se raser plus rapidement et plus efficacement. Dans la plupart des cas, le meilleur rasoir Ă  avoir est un rasoir Ă  multi-lames avec un boĂźtier protecteur en plastique et des bandes lubrifiĂ©es, car vous pouvez vous raser relativement rapidement et profiter d'une belle coupe lisse. Les rasoirs droits nĂ©cessitent une coupe beaucoup plus lente et prĂ©cise lors du rasage, donc cela prend beaucoup plus de temps pour se raser. Cela peut ne pas convenir aux personnes qui sont pressĂ©s mais si vous vous rasez rarement et sans contrainte de temps, alors vous pouvez opter pour ce type de rasoir. La sensibilitĂ© de la peau Si vous avez la peau sensible, alors vous devriez acheter un rasoir appropriĂ© pour votre peau. Les rasoirs Ă  multi-lames et les rasoirs jetables enlĂšvent souvent trop de peau pour ceux qui ont la peau sensible, ce qui entraĂźne des bosses et des Ă©ruptions cutanĂ©es. Dans ce cas un rasoir droit avec l’aprĂšs-rasage appropriĂ© est un meilleur choix Ă  faire. Cependant, de nombreuses personnes ayant la peau sensible bĂ©nĂ©ficient des bandes lubrifiĂ©es sur les rasoirs Ă  multi-lames, donc c'est Ă  l'individu de faire son choix selon le rasoir. ConsidĂ©rez les rasoirs prĂ©cĂ©dents que vous avez utilisĂ© et notez comment ils ont affectĂ© votre peau, cela vous aidera Ă  choisir un produit appropriĂ©. Le prix Les meilleurs rasoirs offrent un rasage de qualitĂ© et aucune irritation, mais ils peuvent souvent ĂȘtre coĂ»teux. Toutes les lames de rasoir s'Ă©moussent avec le temps, donc, en fonction de combien de fois par semaine, vous vous rasez, il est important de penser aux coĂ»ts sur le long terme. Par exemple, les rasoirs de sĂ©curitĂ© offrent un rasage de qualitĂ© et sont gĂ©nĂ©ralement plus faciles Ă  utiliser qu'un rasoir jetable et leurs lames sont beaucoup moins chĂšres Ă  remplacer par rapport Ă  un rasoir Ă  cartouche. Pensez Ă  combien d’argent vous pourriez avoir Ă  dĂ©penser si vous vous rasez souvent, car les coĂ»ts peuvent augmenter au fil du temps. Quels types de rasoirs sont disponible en France ? Il existe diffĂ©rents rasoirs Ă  acheter, dont celui qui peut ĂȘtre idĂ©al pour vos besoins de rasage Les rasoirs jetables Les meilleurs rasoirs en termes de coĂ»t, ils sont bon marchĂ© et fonctionnent pour quelques rasages avant d'ĂȘtre jetĂ©s. Vous pouvez acheter de gros multipacks de rasoirs jetables pour Ă©conomiser de l'argent, mais les lames de rasoir sont gĂ©nĂ©ralement de mauvaise qualitĂ© et se fatiguent trĂšs rapidement, tandis que leur conception rigide les rend moins efficaces, en gĂ©nĂ©ral. Les rasoirs Ă  cartouche Ces rasoirs sont dotĂ©s d'une cartouche jetable qui peut ĂȘtre facilement remplacĂ©e. Le rasoir est beaucoup plus flexible que les rasoirs jetables, permettant un meilleur rasage dans le sens de la pousse du poil ou mĂȘme de son inverse. En combinaison avec un bon gel de rasage, ils sont trĂšs sĂ»rs Ă  utiliser, tandis que les cartouches sont disponibles avec plusieurs lames pour un rasage encore plus efficace. Le rasoir de sĂ©curitĂ© Un rasoir de conception plus ancienne qui comporte une seule lame de rasoir en acier inoxydable Ă  l'intĂ©rieur d'un corps en mĂ©tal. Seul le bord de la la lame touche la peau, le rendant plus sĂ»re qu'un rasoir jetable. Il offre une coupe de qualitĂ©, et la lame unique est assez abordable en terme de prix et facile Ă  remplacer. Cependant, ils sont plus difficile Ă  manier pour le rasage. Le rasoir droit Connu sous le nom de rasoir Ă  gorge tranchante pour des raisons Ă©videntes, ce rasoir old school » reste populaire aujourd'hui, mais en aucun cas, grĂące Ă  leur efficacitĂ©. Il dispose d'une lame unique qui est trĂšs forte et se plie dans la poignĂ©e, qui est gĂ©nĂ©ralement faite en bois, en mĂ©tal ou mĂȘme Ă  partir d'os. Ils offrent le meilleur rasage possible mais sont Ă©galement trĂšs difficiles Ă  maĂźtriser, avec la lame de rasoir capable de couper profondĂ©ment dans la peau sans le maniement appropriĂ©. 
VoilĂ , la sĂ©lection top 10 » des meilleurs rasoirs ! Le classement top 10 » des rasoirs en France AoĂ»t 2022 La liste des meilleures ventes compare les marques et leurs rasoirs. Quel rasoir est le meilleur ? La meilleure offre TOP 1 Philips - S1332/41 Rasoir Électrique Series 1000 Avec Tondeuse De PrĂ©cision - Accessoires tondeuse rĂ©tractable pour entretenir votre moustache et tailler
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