Ligue Internationale contre le Racisme et lAntisĂ©mitisme)â combat toutes les formes de racisme, dâantisĂ©mitisme et de discrimination Ă travers le monde. Elle considĂšre le sport comme un outil efficace dans la lutte contre le racisme et a créé Ă cet effet une commission dĂ©diĂ©e. Depuis prĂšs de 15 ans, cette commission
"[...] Plaidoyer pour la sauvegarde des Ă©lĂ©phants, Les Racines du ciel prix Goncourt 1956 sont un des premiers grands romans Ă©cologistes. Gary fut tout aussi prĂ©curseur sur les questions identitaires. Dans son deuxiĂšme roman, Tulipe 1946, il Ă©voque lâĂ©lection Ă la Maison-Blanche dâun prĂ©sident noir. Trente ans avant La Tache de Philip Roth, bien avant lâapparition du mot woke », il est aussi le premier, dans Chien Blanc, Ă mettre en garde contre la dĂ©rive dâun certain antiracisme militant et les effets pervers des stratĂ©gies de repentance. [...] Câest surtout son mariage tumultueux avec lâactrice Jean Seberg qui va le placer aux premiĂšres loges de la tragĂ©die raciale amĂ©ricaine. Car lâĂ©toile hollywoodienne, Jeanne dâArc dâOtto Preminger et hĂ©roĂŻne dâĂ bout de souffle, est aussi une militante antiraciste trĂšs impliquĂ©e dans la cause des Afro-AmĂ©ricains », y compris aux cĂŽtĂ©s du sulfureux Black Panther Party, mouvement nationaliste noir favorable Ă la lutte armĂ©e, notamment contre la police. NĂ© Ă Vilnius dans lâEmpire russe, issu dâune famille dâartisans juifs, Romain Gary, Roman Kacew de son vrai nom, a Ă©tĂ© marquĂ© par lâantisĂ©mitisme dans son enfance et est entrĂ© en rĂ©sistance dĂšs lâappel du 18 Juin. La lutte contre le racisme aurait pu rĂ©unir lâactrice et lâĂ©crivain, elle va les sĂ©parer. Car sâil croit plus que quiconque en lâĂ©gale dignitĂ© des hommes, l[e futur] auteur de La Vie devant soi est exaspĂ©rĂ© par la posture de lâartiste engagĂ©. Et si son aura de star, son goĂ»t pour le cabotinage et la mise en scĂšne font quâil est comme un poisson dans lâeau Ă Hollywood, il nâen est pas moins allergique Ă lâhypocrisie du monde du spectacle. Ă Los Angeles, la maison quâil partage avec Jean est devenu le quartier gĂ©nĂ©ral de la bonne volontĂ© libĂ©ral blanc-amĂ©ricaine », ainsi que lâauberge espagnole des organisations- groupuscules, squattĂ©e jour et nuit par des militants. Je nâen peux plus. Dix-sept millions de Noirs amĂ©ricains Ă la maison, câest trop, mĂȘme pour un Ă©crivain professionnel, persifle-t-il⊠Je souffre de ne pas reconnaĂźtre Ă moi-mĂȘme cette autoritĂ© maritale du code NapolĂ©on dâun autre temps, mais dont, secrĂštement, jâaurais bien aimĂ© pouvoir me rĂ©clamer pour foutre Ă la porte de chez moi quelques-uns des croquants noirs qui font payer un âimpĂŽt sur la culpabilitĂ©â Ă mon Ă©pouse blanche. » Gary dĂ©teste le racisme, mais aussi les belles Ăąmes » qui instrumentalisent lâantiracisme pour se donner bonne conscience ou se faire de la publicitĂ© sur le dos des Noirs ceux quâil appelle les professionnels de la souffrance des autres ». Dans une scĂšne dâanthologie de Chien Blanc, il raconte une collecte de fonds pour les pauvres Noirs. Cette soirĂ©e caritative a lieu dans la maison dâun producteur Ă Bel Air et rĂ©unit tout le gratin hollywoodien dont un certain Marlon Brando. Gary raille lâexhibitionnisme d[u futur] acteur du Parrain Je comprends bien quâil entendait mimer ainsi lâattitude âdos au murâ des PanthĂšres noires. Mais chez un millionnaire qui ne risque mĂȘme pas un coup de pied au cul, cela ne faisait mĂȘme pas PanthĂšre blancheââ, cela faisait caniche de salon qui pisse sur le tapis. » LâĂ©crivain nâest pas dupe du cirque hollywoodien, ni des faux-semblants dâune certaine bourgeoisie progressiste. Mais il est tout aussi conscient de lâexploitation de la mauvaise conscience blanche » par certains militants noirs qui, souvent de maniĂšre vindicative, font commerce de leur propre souffrance. Il y a des organisations de Noirs dont le seul but est de soulager les Blancs, de les soulager de leur argent et de soulager leur conscience. Ils mettent lâargent dans leurs poches et les Blancs se sentent mieux. BientĂŽt, chaque Blanc âcoupableâ qui est assez riche pour se le permettre aura sa propre organisation de Noirs chargĂ©e de lâaider Ă se sentir un type bien », Ă©crit-il. [...]" Lire "Romain Gary, contre les tartuffes de lâantiracisme".
Agircontre le racisme dans le football. LâexpĂ©rience du rĂ©seau FARE .. 23 Plus de prĂ©vention, de sanctions, de mĂ©diatisation et dâintrospection .. 25. 5 PrĂ©sentation Si le rock dominait la culture des annĂ©es 1960 et 1970, depuis les annĂ©es 1990, nos sociĂ©tĂ©s sont entrĂ©es dans « 1lâĂge du sport » . SurmĂ©diatisĂ©, mon-dialisĂ©, le sport, et plus particuliĂšrement le
1Parce quâelle sâaccompagne dâincessantes opĂ©rations de catĂ©gorisation et de hiĂ©rarchisation, favorisant au passage les sentiments chauvins, la compĂ©tition sportive apparaĂźt comme un vecteur privilĂ©giĂ© des discriminations. Il nâest quâĂ songer aux nombreuses manifestations xĂ©nophobes, racistes, sexistes ou homophobes qui se donnent Ă voir sur les terrains comme Ă leurs abords, et ce Ă tous les niveaux. Pour autant, en rester Ă ce banal constat revient en fait Ă commettre la mĂȘme faute que celle imputĂ©e au sport lâessentialiser. Il importe, de ce fait, de se demander dâabord jusquâĂ quel point le sport est directement producteur de ces discriminations et sâil ne serait pas, avant tout, le rĂ©vĂ©lateur de tensions qui traversent plus largement notre sociĂ©tĂ© au point dâavoir apparemment supplantĂ© une lecture en termes de classes sociales dans lâesprit de nos concitoyen-ne-s Castel, 2007 ; Safi, 2009 ; Fassin, 2010. Ensuite, il sâagit de dĂ©terminer si la racine de ces discriminations se situe dans les consciences individuelles ou dans les structures sociales, notamment celles qui organisent la pratique et le spectacle sportifs. Enfin, il importe de se demander Ă quelles conditions on peut, inversement, faire du sport un levier prĂ©ventif contre certains stĂ©rĂ©otypes et les violences quâils entraĂźnent, au-delĂ de ce seul domaine. 2Ces interrogations sous-tendent les projets qui sont mis en Ćuvre sur le terrain de la lutte contre les discriminations dans le sport. Ces actions sont menĂ©es par une configuration hĂ©tĂ©roclite dâacteurs peu habituĂ©s Ă travailler en commun, Ă savoir les fĂ©dĂ©rations sportives, les collectivitĂ©s territoriales et les associations investies de longue date pour lâĂ©galitĂ© et le respect des droits humains. En dĂ©pit du consensus dĂ©sormais affichĂ© concernant la nĂ©cessitĂ© de lutter contre les discriminations, cette coopĂ©ration est encore loin dâaller de soi, faute notamment dâun accord clair sur leurs causes et, partant, sur le contenu des actions Ă mener. Par ailleurs, des enjeux de concurrence et dâimage sâinsinuent dans le processus, qui viennent Ă©galement en contrarier la rĂ©alisation. Faute de pouvoir prĂ©tendre Ă©puiser la diversitĂ© des intervenants et des actions mises en Ćuvre dans ce champ particulier, la focale sera ici portĂ©e sur lâinvestissement comparĂ© du terrain sportif de deux associations nationales de lutte pour lâĂ©galitĂ© des droits la Ligue des droits de lâHomme LDH et la Ligue internationale contre le racisme et lâantisĂ©mitisme Licra.Un investissement tardif et localement inĂ©gal3FondĂ©es respectivement en 1898 et 1927, la LDH et la Licra ne se sont emparĂ©es que tardivement de la question du sport. Câest en 1998, en pleine cĂ©lĂ©bration de la victoire de lâĂ©quipe de France de football Black-Blanc-Beur » Ă la Coupe du monde, que lâidĂ©e dâune commission spĂ©cifique dĂ©diĂ©e au sport Ă©merge Ă la Licra. Elle est principalement portĂ©e par une nouvelle Ă©lue au Bureau national exĂ©cutif, Carine Bloch, par ailleurs salariĂ©e au service des sports de la communautĂ© urbaine de Strasbourg. Ă cette Ă©poque, la permanence juridique de la Licra reçoit prĂšs dâune centaine dâappels par an signalant des actes racistes dans le sport. Carine Bloch devra cependant patienter encore trois ans pour voir la mise en place dâune commission sportive nationale, dont elle assurera la prĂ©sidence jusquâen 2012. Bien que la commission soit ouverte Ă tous les prĂ©sidents de la cinquantaine de sections locales et au rĂ©fĂ©rent sport que chacune de celles-ci est invitĂ©e Ă nommer, en pratique les rĂ©unions trimestrielles ne rassemblent quâune quinzaine de participants. Au quotidien, lâun-e des sept permanent-e-s de lâassociation est chargĂ©-e de traiter les affaires courantes sur une partie de son temps de travail. Lâinvestissement des sections locales sur le thĂšme des discriminations est donc extrĂȘmement variable. Si certaines sâen dĂ©sintĂ©ressent totalement, dâautres se reconfigurent largement autour de ce dernier, telle la section RhĂŽne-Alpes de la Licra, qui a recrutĂ© en 2007 un salariĂ© exclusivement consacrĂ© au sport. 4La crĂ©ation dâun groupe de travail intitulĂ© Sport, droits et libertĂ©s » Ă la LDH a, pour sa part, suivi un processus quelque peu diffĂ©rent. Si elle a Ă©tĂ© officiellement dĂ©cidĂ©e en 2011, lors du congrĂšs national de lâassociation Ă Reims, elle est en rĂ©alitĂ© lâaboutissement dâune action initiĂ©e un an plus tĂŽt contre la FĂ©dĂ©ration française de football FFF ; cette action fut menĂ©e Ă la suite de la dĂ©cision de la FFF, fin 2009, dâexiger une attestation de prĂ©sence sur le sol français depuis au moins cinq ans des mineurs Ă©trangers pour leur dĂ©livrer une licence, en invoquant un nouveau rĂšglement de la Fifa destinĂ© Ă lutter contre le trafic de joueurs, africains notamment. La LDH nationale va dĂ©noncer le caractĂšre discriminatoire et inadaptĂ© de la mesure sous lâimpulsion dâun membre de la section du 18e arrondissement de Paris de la LDH, Ă©galement prĂ©sident de club ; cette section fournira ensuite les piliers du futur groupe de travail national, dont son animateur jusquâĂ aujourdâhui, Pascal Nicolle, lui-mĂȘme ancien journaliste sportif. Dans un cas comme dans lâautre, la premiĂšre difficultĂ© semble ainsi de mobiliser sur la question sportive les militants de lâassociation, que leur recrutement sociologique prĂ©dispose rarement Ă sâintĂ©resser Ă cette actions diversifiĂ©es, entre analyse et prĂ©vention5Sâagissant des actions quâelles mettent en Ćuvre, les deux associations prĂ©sentent Ă©galement certaines similitudes en mĂȘme temps que des divergences fortes, qui tĂ©moignent dâun cadrage diffĂ©rent du phĂ©nomĂšne. Dans chacune dâelles on retrouve sans surprise lâĂ©lĂ©ment central du rĂ©pertoire dâactions collectives Tilly, 1986 lâarme du droit IsraĂ«l, 2009 ; Agrikoliansky, 2003. Outre les appels individuels dĂ©jĂ Ă©voquĂ©s, dont les Ă©metteurs prĂ©fĂšrent dâailleurs, significativement, conserver lâanonymat par crainte de reprĂ©sailles, il arrive que les clubs ou instances fĂ©dĂ©rales sollicitent eux-mĂȘmes la Licra, suite Ă un Ă©vĂ©nement » survenu en leur sein et ayant reçu un certain Ă©cho mĂ©diatique. Surtout, les deux associations accompagnent juridiquement les victimes dâactes discriminatoires, individus ou institutions, allant souvent jusquâĂ se porter partie civile en cas de procĂšs. 6Ă cĂŽtĂ© de ce volet plus rĂ©actif, les associations sont directement Ă lâinitiative dâautres actions qui peuvent ĂȘtre schĂ©matiquement classĂ©es en deux catĂ©gories lâanalyse et la sensibilisation. Si la premiĂšre sâincarne pour lâinstant Ă la LDH essentiellement dans un travail de » [1] sur Internet, les membres du groupe ont aussi lancĂ© une enquĂȘte auprĂšs des fĂ©dĂ©rations sportives sur leurs rĂšgles et leurs garde-fous ». La Licra rĂ©alise pour sa part, chaque annĂ©e depuis 2005, une enquĂȘte auprĂšs dâun Ă©chantillon dâenviron 600 municipalitĂ©s. Les Ă©lus sont invitĂ©s Ă recenser les faits de racisme, de communautarisme ou dâ enrĂŽlements extrĂ©mistes » autour du sport dans leur commune. En pratique, Ă peine plus dâun tiers dâĂ©lus y rĂ©pond, ce que la permanente en charge de lâenquĂȘte impute en partie au fait que beaucoup de maires et de clubs ne veulent pas dire quâils rencontrent des problĂšmes de racisme ». Lâassociation a Ă©galement lancĂ©, fin 2013, une application pour tĂ©lĂ©phones mobiles permettant de signaler les agressions ou tags discriminatoires. 7En aval, les responsables des deux organisations sont Ă©galement sollicitĂ©s pour intervenir lors de colloques, confĂ©rences ou sĂ©minaires â quand ils nâen organisent pas eux-mĂȘmes â, ce qui vient lĂ©gitimer leur expertise » Delmas, 2011 en la matiĂšre et appuyer en retour les actions de prĂ©vention, lesquelles constituent lâessentiel de leur activitĂ©. Celles-ci peuvent prendre diffĂ©rentes formes conception et diffusion de documents de sensibilisation tracts, livrets, films, etc., formations des apprentis footballeurs, arbitres ou stadiers, ou encore organisation directe dâĂ©vĂ©nements sportifs â tournois de football, cross, galas de boxe ou cross â autour desquels sont Ă©videmment diffusĂ©s des messages de sensibilisation. Enfin, depuis 2009, une Ă©quipe de football multiculturelle » Ă©voluant dans un championnat interentreprises du RhĂŽne porte les couleurs de la Licra. Force est cependant de constater que lâessentiel des actions reste concentrĂ© sur le seul football, ce qui tient, de lâaveu mĂȘme des responsables associatifs, Ă la visibilitĂ© particuliĂšre dont jouit ce sport dans lâespace partenariats souvent difficiles8Le rĂŽle et la place des associations de lutte contre les discriminations dans le monde sportif restent ainsi largement Ă dĂ©finir et Ă consolider parmi les organisations qui structurent dĂ©jĂ celui-ci Gasparini, 2000. Câest dans ce domaine que la Licra et la LDH divergent sans doute le plus, du fait dâun diagnostic diffĂ©rent sur lâorigine des discriminations. La Licra multiplie ainsi les partenariats institutionnels tant en France quâĂ lâĂ©tranger [2] ; elle a signĂ© des conventions avec le ministĂšre de la Jeunesse et des Sports, plusieurs fĂ©dĂ©rations sportives football, judo, etc., la Ligue de football professionnel LFP, lâUnion des clubs professionnels de football UCPF, des clubs de toutes divisions, des collectivitĂ©s territoriales et des associations impliquĂ©es dans lâĂ©ducation par le sport ; elle constitue, enfin, la seule association non sportive Ă ĂȘtre invitĂ©e par certains districts Ă siĂ©ger dans les commissions de discipline de la FFF lorsque celles-ci statuent sur des actes racistes ou antisĂ©mites. Quant Ă la LDH, qui considĂšre que les structures du mouvement sportif, notamment fĂ©dĂ©rales, ont eu une responsabilitĂ© majeure dans lâoccurrence des discriminations, elle entretient des relations beaucoup moins amicales avec celles-lĂ . Outre lâaffaire des licences de football, lâassociation a par exemple accompagnĂ© des supporters du PSG interdits de stade dans leur recours auprĂšs de la Commission nationale informatique et libertĂ©s Cnil contre leur fichage illĂ©gal, retournant au passage le stigmate portĂ© par ces derniers en matiĂšre de discrimination Hourcade, 2000. Les partenaires de la LDH se limitent ainsi pour lâessentiel Ă lâUnion sportive de lâenseignement de premier degrĂ© Usep, avec laquelle elle organise diverses actions Ă©ducatives, comme la journĂ©e annuelle Graines de Citoyens » Ă Paris depuis 2009 ou des tournois de football Ă©quitable » [3]. 9Lâexistence dâun partenariat nâimplique pas toutefois une relation apaisĂ©e entre les parties concernĂ©es. La Licra doit ainsi rĂ©guliĂšrement faire face Ă la volontĂ© de certains interlocuteurs institutionnels de minimiser les problĂšmes, sinon de les nier. Un responsable de lâassociation explique Tous les problĂšmes en âismeââ [racisme, sexisme, antisĂ©mitismeâŠ] sont des problĂ©matiques que les clubs prĂ©fĂšrent jeter aux oubliettes âŠ. On prĂ©fĂšre parler des choses qui fĂ©dĂšrent, qui peuvent faire rĂȘver et non de celles qui dĂ©rangent et peuvent diviser », tout en notant la prĂ©dominance dâhommes blancs », ĂągĂ©s et politiquement conservateurs » Ă la tĂȘte des instances fĂ©dĂ©rales. Si les autoritĂ©s sportives en appellent Ă lâassociation pour venir Ă©teindre le feu » quand il est dĂ©clenchĂ©, câest-Ă -dire quand les incidents se multiplient ou sont largement mĂ©diatisĂ©s, elles semblent cependant surtout dĂ©sireuses dâĂ©viter la mauvaise publicitĂ© quâils pourraient attirer sur leur discipline, en dĂ©politisant le phĂ©nomĂšne pour le rĂ©duire Ă des actes isolĂ©s Ă rĂ©gler par la prĂ©vention ou devant les tribunaux, sans remettre en cause lâorganisation de leur sport. 10Ces deux exemples montrent que la lutte contre les discriminations dans le sport est loin de constituer un objectif unanime et clairement identifiĂ©. Les actions prioritaires, de mĂȘme que le rĂŽle respectif des divers agents concernĂ©s, sont en particulier loin dâaller de soi, en raison notamment de diagnostics divergents sur les phĂ©nomĂšnes concernĂ©s, ainsi que dâune forte rĂ©luctance Ă politiser la question. Cela rappelle en somme, comme lâa notamment montrĂ© Joseph Gusfield 2009, quâun problĂšme public ne sâimpose pas de lui-mĂȘme mais quâil est le fruit de multiples mobilisations pour tenter dâen imposer une certaine lecture, celle de ses causes ainsi que des rĂ©ponses Ă y apporter. En conclusion, le traitement du racisme dans et par le sport apparaĂźt comme un sujet qui reste encore largement Ă dĂ©finir. Notes [1] Les expressions entre guillemets, comme dâautres Ă©lĂ©ments de cette prĂ©sentation, sont issus dâentretiens avec des responsables des deux associations concernĂ©es investis sur les questions sportives. [2] Elle appartient ainsi depuis 2007 au rĂ©seau dâONG europĂ©ennes Fare Football Against Racism in Europe qui organise notamment chaque annĂ©e en octobre une semaine dâactions de sensibilisation. [3] Qui consiste Ă subvertir certaines rĂšgles fĂ©dĂ©rales des disciplines pour les rendre plus Ă©ducatives », par exemple en changeant les joueurs dâĂ©quipe au fil de la rencontre afin quâelle reste Ă©quilibrĂ©e. Bibliographie En ligneAgrikoliansky E., 2003, Usages choisis du droit le service juridique de la Ligue des droits de lâHomme 1970-1990 », SociĂ©tĂ©s contemporaines, n° 52, p. R., 2007, La discrimination nĂ©gative, Paris, Seuil, coll. La RĂ©publique des idĂ©es ».Delmas C., 2011, Sociologie politique de lâexpertise, Paris, La DĂ©couverte, coll. RepĂšres ».Fassin D. dir., 2010, Les nouvelles frontiĂšres de la sociĂ©tĂ© française, Paris, La DĂ©couverte, coll. BibliothĂšque de lâIris ».Gasparini W., 2000, Sociologie de lâorganisation sportive, Paris, La DĂ©couverte, coll. RepĂšres ».Gusfield, 2009 [1982], La culture des problĂšmes publics, Paris, ligneHourcade N., 2000, Lâengagement politique des supporters ultrasââ français. Retour sur des idĂ©es reçues », Politix, n° 50, p. 107-125. IsraĂ«l L., 2009, Lâarme du droit, Paris, Presses de Sciences Po, coll. Contester ».En lignePoinsot M. et Bloch C., 2010, Des terrains aux tribunes sortir le racisme », Hommes & Migrations, n° 1285, p. M., 2009, Les discriminations ethno-raciales, Paris, La DĂ©couverte, coll. RepĂšres ».Tilly C., 986, La France conteste. De 1660 Ă nos jours, Paris, Fayard.
ï»żdalbums de littĂ©rature jeunesse, un dĂ©bat sur le racisme dans le sport se poursuivra. Depuis 1991, Le Toit du Monde organise «la Quinzaine de Mars contre le racisme et les discriminations» en partenariat avec lâInspection AcadĂ©mique et le Rectorat. Le thĂšme choisi : Le racisme dans le sport. Le racisme dans le sport nâest pas un
against discrimination" and"Media against racism in sport" campaigns.">on behalf of the Special Adviser to the Secretary-General on Sport for Development and Peace made a presentation on the role of sport in combating racism racial discrimination xenophobia and related racism" a partnership between UNESCO and FC Barcelona signed in 2007 also allows young people to">Thematic discussion on the role of sport in combating racism racial discrimination xenophobia and related Football AssociationFIFA to emphasize the role of sport in addressing racism and violence in the 2006 FIFA World society actors interested in combating racism in sport can serve as best practices that can be shared. Results 76, Time Spanish -en la lucha contra el racismo en el deporte
Quest-ce que la Licra? La ligue internationale contre le racisme et lâantisĂ©mitisme (Licra) est une association fondĂ©e en 1927 et dotĂ©e du statut consultatif auprĂšs des Nations Unies et du Conseil de lâEurope. La Licra, se plaçant en dehors de tous partis politiques et de toutes organisations philosophiques et confessionnelles, a pour objet de combattre le racisme, l
Tout au long de son histoire, la mission de lâADL Ligue anti-diffamation a consistĂ© Ă protĂ©ger les intĂ©rĂȘts mutuels des EU et dâIsraĂ«l â y compris en Ă©liminant la solidaritĂ© parmi les peuples opprimĂ©s, dont, particuliĂšrement, la Palestine. Phoenix, Arizona. Le CEO et directeur national de lâADL, Jonathan Greenblatt, prend la parole lors de la ConfĂ©rence annuelle du Conseil national de la Raza NCLR. Photo Gage Skidmore Par le Mapping Project, 27 juillet 2022 Cet article est une des facettes du Mapping Project un projet créé par des activistes et des animateurs dans lâest du Massachusetts, qui ont examinĂ© les liens locaux existant entre des entitĂ©s responsables de la colonisation de la Palestine, du colonialisme et de la dĂ©possession ici mĂȘme oĂč nous vivons, et de lâĂ©conomie de lâimpĂ©rialisme et de la guerre. Le sionisme nâa jamais parlĂ© de soi sans ambiguĂŻtĂ© comme dâun mouvement juif de libĂ©ration, mais plutĂŽt comme dâun mouvement de peuplement colonial en Orient. » âEdward SaĂŻd Je vous ai rencontrĂ© la premiĂšre fois au printemps 2014, alors que jâĂ©tais encore relativement nouveau dans ce boulot ⊠Jâai chantĂ© vos louanges en tant quâorganisation qui lutte pour lâinclusivitĂ© et la diversitĂ© », lâĂ©galitĂ© et la justice ⊠qui travaille avec nous pour combattre les crimes de haine et le terrorisme ⊠Jâai qualifiĂ© votre dernier discours de lettre dâamour adressĂ©e Ă lâADL. Trois ans plus tard, je puis dire, depuis la perspective du FBI, que nous vous aimons toujours. » âLe directeur du FBI, James Comey La Ligue anti-diffamation est une organisation non marchande fondĂ©e en 1913. Se faisant passer pour une organisation des droits civiques », lâADL est une organisation contre-insurrectionnelle de portĂ©e internationale. Sa mission consiste Ă protĂ©ger les intĂ©rĂȘts mutuels des gouvernements amĂ©ricain et israĂ©lien â et dâĂ©liminer la solidaritĂ© parmi les peuples opprimĂ©s et colonisĂ©es, surtout quand cela concerne la Palestine. LâADL effectue cette mission en espionnant et en criminalisant des activistes, en utilisant ses Ă©troites connexions avec des gouvernements, des forces de police, des Ă©coles et des entreprises. Quand elle nâattaque pas directement des activistes et des animateurs, lâADL dĂ©truit leur travail en poussant ses propres programmes pro-israĂ©liens reconnus par lâĂtat. Et, alors que lâADL prĂ©tend reprĂ©senter les juifs et combattre lâ antisĂ©mitisme » en leur nom, lâorganisation a derriĂšre elle tout un palmarĂšs de soutien Ă la violence Ă©tatique antijuive et Ă la normalisation des nazis. LâADL voudrait enterrer ces faits, ce qui explique quâelle tente de couler le Mapping Project depuis son entrĂ©e en scĂšne le 3 juin 2022 en exerçant des pressions sur les sites dâaccueil et mĂȘme sur un gouvernement Ă©tranger afin quâil supprime notre site, en mobilisant les partenaires de lâADL au FBI et au bureau du district attorney afin de tenter de criminaliser notre projet et en obtenant des hommes politiques quâils rĂ©pĂštent, tels des perroquets, les sujets de discussion de lâADL. Ce comportement est en phase avec celui de lâADL au vu de son palmarĂšs, depuis plus dâun siĂšcle, dans la contre-insurrection et lâespionnage, et que nous examinons ci-dessous. LâADL atteint le zĂ©nith de lâinjustice dĂ©libĂ©rĂ©e » en persĂ©cutant les communistes et les juifs Les critiques libĂ©raux de lâADL la dĂ©peignent erronĂ©ment comme une organisation des droits civiques » dont le prĂ©cieux travail contre le racisme a Ă©tĂ© sapĂ© ces toutes derniĂšres annĂ©es par sa promotion dâIsraĂ«l ». Mais lâhistoire de lâADL rĂ©fute ce discours des plus arrangeants. Une fois pour toutes, lâADL et lâordre de Bânai Bârith qui lâa instaurĂ©e, soutenaient dĂ©jĂ la colonisation sioniste de la Palestine mĂȘme avant la fondation dâIsraĂ«l en 1948. Dans les annĂ©es 1930 et 1940, Bânai Bârith a transmis des millions de dollars au Fonds national juif JNF, une agence qui sâemploie Ă dĂ©possĂ©der les Palestiniens de leurs terres. LâADL a vendu pour des millions de dollars de bons israĂ©liens » afin de soutenir la nouvelle colonie et il lui a Ă©galement envoyĂ© pour 4 millions de dollars en matĂ©riaux et marchandises » en 1948. Et, dĂ©jĂ dans les annĂ©es 1950, lâADL essayait dâĂ©touffer le boycott dâIsraĂ«l » et celui des gentils qui faisaient des affaires avec IsraĂ«l », et de traiter ces firmes observant le boycott prĂŽnĂ© par les Arabes » â ce qui ressemble trĂšs fort au travail rĂ©cent de lâADL contre BDS. De plus, depuis que lâADL sâinvestit Ă assimiler les juifs au sein du suprĂ©macisme blanc amĂ©ricain et depuis que le projet sioniste quâelle soutient requiert lâappui des puissances impĂ©rialistes, lâorganisation a toujours servi lâagenda rĂ©pressif du gouvernement amĂ©ricain. AprĂšs que les bolcheviques sâĂ©taient emparĂ©s du pouvoir en Russie en 1917, lâADL sâĂ©tait associĂ©e Ă la persĂ©cution par le gouvernement amĂ©ricain des communistes et autres radicaux qui dĂ©fiaient le capitalisme. LâADL entama une campagne mĂ©diatique qui suggĂ©rait que tous les juifs Ă©taient des anticommunistes soutenant lâĂtat amĂ©ricain. LâADL signala aussi son allĂ©geance en restant silencieuse Ă propos des crimes du gouvernement amĂ©ricain. Quand ce dernier interna ses ressortissants japonais dans des camps de concentration dans les annĂ©es 1940, cette prĂ©tendue organisation des droits civiques » fit briĂšvement Ă©tat des faits dans sa publication sans toutefois adopter de position des dĂ©cennies plus tard, lâADL coopta les injustices de lâinternement des Japonais pour faire sa propre promotion et celle des excuses » prĂ©sentĂ©es par le gouvernement amĂ©ricain pour ces crimes. Dans les annĂ©es 1950, au cours de la campagne anticommuniste dirigĂ©e par le sĂ©nateur amĂ©ricain Joseph McCarthy, lâADL se mit Ă espionner les juifs dissidents, livrant des dossiers Ă la Commission des activitĂ©s antiamĂ©ricaines de la Chambre et au FBI. LâADL et des organisations alliĂ©es créÚrent leurs propres comitĂ©s anticommunistes » et lancĂšrent une purge de la gauche juive dans la communautĂ© juive organisĂ©e » le ComitĂ© juif amĂ©ricain dit mĂȘme au CongrĂšs en 1953 que le judaĂŻsme et le communisme sont extrĂȘmement incompatibles ». Des organisations comme lâADL optimisĂšrent leur image dâ organisations juives » pour prĂ©tendre que la persĂ©cution des juifs dissidents nâavait rien Ă voir avec le racisme antijuif. Un pamphlet avec le dessin par Pablo Picasso de Julius et Ethel Rosenberg, tirĂ© des vastes dossiers du FBI sur les Rosenberg Les consĂ©quences tragiques de lâallĂ©geance de lâADL Ă lâĂtat apparurent clairement dans le cas de Julius et Ethel Rosenberg, un couple juif de citoyens amĂ©ricains accusĂ© dâespionnage par le gouvernement amĂ©ricain. LâADL envoya des lettres Ă des organisations juives en leur demandant de ne pas soutenir la moindre rĂ©union ou tentative de dĂ©velopper quelque sympathie en faveur des Rosenberg » au sein de leurs communautĂ©s. En 1952, au moment de la campagne virulente contre les Rosenberg, lâADL dĂ©clarait Les communistes, dans leur attaque propagandiste Ă lâĂ©chelle mondiale pour dĂ©fendre les espions atomiques accusĂ©s, fournissent un exemple vivace de la technique consistant Ă accuser faussement lâantisĂ©mitisme de dissimuler la conspiration. » Câest avec cette bĂ©nĂ©diction de lâADL que le gouvernement amĂ©ricain exĂ©cuta Julius et Ethel Rosenberg par Ă©lectrocution le 19 juin 1953. Le dĂ©cĂšs dâEthel Rosenberg ne fut confirmĂ© quâaprĂšs une cinquiĂšme dĂ©charge Ă©lectrique. NdT Au contraire de lâADL, certains juifs de lâĂ©poque, parmi lesquels des rabbins et des poĂštes, ont dĂ©fendu les Rosenberg et tentĂ© dâempĂȘcher leur assassinat par le gouvernement amĂ©ricain. DâĂ©minents activistes, artistes et dirigeants religieux noirs rejoignirent eux aussi la dĂ©fense des Rosenberg. Parmi eux, Paul Robeson et W. E. B. Du Bois qui Ă©crivit un poĂšme sur le couple. En janvier 1953, quelques mois avant leur exĂ©cution, Du Bois qualifia la persĂ©cution des Rosenberg de zĂ©nith de lâinjustice dĂ©libĂ©rĂ©e » ⊠dans le cas de Julius et Ethel Rosenberg, nous touchons au zĂ©nith de lâinjustice dĂ©libĂ©rĂ©e. Nous sommes prĂȘts Ă tuer un pĂšre et une mĂšre et Ă transformer en orphelins leurs enfants encore petits parce que nous estimons Ă©vident quâils croient en des remĂšdes sociaux pour des maladies Ă©videntes auxquelles bien dautres ne croient pas. VoilĂ la principale accusation. ⊠nous nous servons de parjures pour dire que les Rosenberg ont transmis Ă lâUnion soviĂ©tique des informations qui nâont jamais Ă©tĂ© en leur possession. Nous leur promettons le pardon sâils trahissent des personnes quâils nâont jamais connues et sâils livrent des informations quâils nâont jamais eues. Ce crime affreux, nous menaçons de le commettre afin de protĂ©ger une nation qui pense quâelle a besoin de ce sacrifice de sang pour sauver son Ăąme. Ce genre dâĂąme ne vaut pas quâon la sauve. » LâADL a donnĂ© une couverture Ă ce zĂ©nith de lâinjustice, qui ne lâa pas empĂȘchĂ©e de coopter Ă©galement Du Bois ces derniĂšres annĂ©es et dâĂ©dulcorer son message radical. Depuis, lâorganisation continue de criminaliser ceux qui luttent contre lâinjustice, particuliĂšrement sâils osent Ă©galement dĂ©fier le sionisme. LâADL est une organisation de contre-insurrection et de surveillance de portĂ©e internationale LâADL est une organisation richement financĂ©e Selon des rapports fiscaux, en 2020, lâADL a fait Ă©tat de plus de 221 millions de USD en avoirs et de plus de 91 millions en revenus totaux, avec en gros 85 millions de USD en provenance de dons gĂ©nĂ©ralement, lâADL ne rĂ©vĂšle pas lâidentitĂ© de ses donateurs. LâADL utilise ses ressources considĂ©rables pour surveiller et entraver des organisations et des individus qui contestent suprĂ©matie blanche, le sionisme ou lâimpĂ©rialisme amĂ©ricain, ainsi la que les organisations libĂ©rales qui constituent toujours sans toutefois lâĂȘtre une menace pour lâagenda de lâADL. Nous nous contenterons de livrer quelques exemples illustratifs ci-dessous. Calomnier les organisations noires qui contestent la suprĂ©matie blanche Durant les annĂ©es 1960, lâADL et dâautres organisations sionistes ont attaquĂ© les organisations noires aux Ătats-Unis qui combattaient la suprĂ©matie blanche et qui associaient correctement le sionisme au racisme. En 1967, le Student Nonviolent Coordinating Committee SNCC â ComitĂ© de coordination estudiantine non violente publia dans son bulletin un article qui dĂ©crivait correctement le sionisme comme un mouvement colonialiste sâappuyant sur la suprĂ©matie blanche. Lâarticle expliquait que le projet sioniste recevait un maximum dâaide, de soutien et dâencouragement de la Grande-Bretagne, des Ătats-Unis et dâautres gouvernements colonialistes blancs occidentaux ». Lâarticle faisait Ă©galement remarquer que ce soutien donnait aux colonisateurs la possibilitĂ© de sâemparer de terres et dâhabitations de Palestiniens non juifs en recourant Ă la terreur, Ă la force et Ă des massacres », en effaçant complĂštement des villages palestiniens de la carte dans le but de crĂ©er IsraĂ«l ». Lâarticle donnait des statistiques qui montraient que les Juifs palestiniens autochtones constituaient une petite minoritĂ© en Palestine Ă lâĂ©poque de la DĂ©claration Balfour de 1917. Lâafflux de juifs en Palestine qui avait suivi, comme lâaffirme lâarticle, faisait partie dâun effort de colonisation qui cherchait Ă se dĂ©barrasser des Palestiniens non juifs et Ă prendre leurs terres transformant donc ainsi de nombreux Palestiniens en rĂ©fugiĂ©s. Extraits de Le problĂšme palestinien Testez vos connaissances », paru dans le bulletin du SNCC de juillet 1967. Lâarticle du SNCC prĂ©tendait que cette colonisation sioniste de la Palestine trouvait sa place dans le cadre dâun agenda impĂ©rialiste plus large et faisait remarquer que le Plan de partition des Nations unies en 1947 nâavait dâabord Ă©tĂ© approuvĂ© que par des Ătats blancs europĂ©ens, amĂ©ricains et australien » â et que IsraĂ«l Ă©tait plantĂ© au carrefour de lâAsie et de lâAfrique sans la libre approbation du moindre pays moyen-oriental, asiatique ou africain ! » Finalement, lâarticle faisait remarquer que le sionisme Ă©tait une forme de suprĂ©matie blanche qui faisait du tort aux juifs mĂȘmes Les juifs Ă la peau sombre du Moyen-Orient et de lâAfrique du Nord sont des citoyens de deuxiĂšme classe, en IsraĂ«l » parce que la ligne des couleurs les situe en position infĂ©rieure par rapport aux Juifs europĂ©ens blancs ». Lâarticle reconnaissait Ă©galement que les juifs qui ne sont pas sionistes et qui ne peuvent supporter les horreurs commises par les sionistes au nom du judaĂŻsme se sont exprimĂ©s », mais que leurs voix ont Ă©tĂ© systĂ©matiquement Ă©touffĂ©es. Bref, lâarticle du SNCC, disait trop la vĂ©ritĂ©, sur le sionisme â si bien que lâADL devait intervenir. En aoĂ»t 1967, dans un bulletin de la Jewish Telegraphic Agency Agence tĂ©lĂ©graphique juive, lâADL traitait le SNCC dâorganisation extrĂ©miste nĂšgre », lâaccusant dâ antisĂ©mitisme » et la comparant au KKK. Dore Schary, Ă lâĂ©poque prĂ©sident national de lâADL, disait dans ce bulletin de 1967 que lâADL considĂ©rait le soutien du SNCC Ă la lutte palestinienne Ă©tait une tragĂ©die dans les relations raciales », ajoutant que Snickâ [SNCC] nâest plus une organisation des droits civiques responsable. Elle se lie aux machines de propagande sino-soviĂ©tiques et maintenant arabes aux Ătats-Unis ⊠Je ne pense pas que la majoritĂ© des nĂšgres le suivent ⊠Snickâ reprĂ©sente une infime minoritĂ© du peuple nĂšgre. Les AmĂ©ricains ont gĂ©nĂ©ralement rejetĂ© ce genre dâextrĂ©misme, quâil vienne dâune organisation comme Snickâ ou comme le Ku Klux Klan. Câest une ironie que Snickâ doive se lier Ă la cause arabe alors quâun pays arabe, lâArabie saoudite, maintient encore lâesclavage. » Le bulletin dâaoĂ»t 1967 de la JTA, dans lequel des organisations, dont lâADL, calomnient le SNCC pour avoir publiĂ© un article critiquant IsraĂ«l et le sionisme. Lâarticle Ă©tait rĂ©digĂ© par Ethel Minor et ne reprĂ©sentait pas la position officielle du SNCC en tant quâorganisation. LâADL a continuĂ© de calomnier les mouvements sociaux noirs opposĂ©s Ă la suprĂ©matie blanche et Ă leur dire avec condescendance ce qui compte en tant que rĂ©sistance responsable ». En 2016, lâADL a attaquĂ© le Movement for Black Lives Mouvement pour les existences noires pour leur dĂ©claration de solidaritĂ© avec le peuple palestinien, le traitant dâ antisĂ©mite ». Comme lâĂ©crivait Emmaia Gelman, les organisations de masse sâopposent Ă lâADL prĂ©cisĂ©ment parce que lâorganisation sape le travail de lâ antiracisme internationaliste, intersectionnel ». Pour cette raison, en 2018, les parents, les enseignants et le personnel ont demandĂ© au dĂ©partement de lâĂducation de New York de ne pas avoir de partenariat avec lâADL et ils ont demandĂ© que cesse lâhabituelle manĆuvre de lâADL consistant dâabord Ă rĂ©primer les mouvements de justice sociale et, ensuite, Ă les coopter En tant quâONG dirigĂ©e par des blancs, le manque de respect de lâADL pour les directions Ă©mergentes dans les communautĂ©s de couleur est rĂ©voltant. En 2016, lâADL a dĂ©noncĂ© la plate-forme politique Movement for Black Lives Ă©mergeant de Black Lives Matter, parce quâelle associait les expĂ©riences noires et palestiniennes de la violence et quâelle sâopposait au gĂ©nocide. LâADL rĂ©primandait M4BL, lui disant de garder les yeux sur le prix » en sâattelant » seulement Ă un travail dont lâADL considĂ©rait quâil proposait des plans de leçons sur Black Lives Matter. » De façon similaire, en 2020, toute une sĂ©rie dâorganisations de justice sociale, dont le Palestinian Youth Movement Mouvement de la jeunesse palestinienne et Critical Resistance, ont demandĂ© Ă des organisations de masse et Ă diverses institutions de laisser tomber lâADL en raison de son habitude dâattaquer les mouvements de justice sociale dirigĂ©s par des communautĂ©s de couleur, des homosexuels, des immigrants, des musulmans, des Arabes et autres groupes marginalisĂ©s, tout en sâalignant avec la police, des dirigeants de droite et des perpĂ©trateurs de la violence dâĂtat ». Surveiller et criminaliser les activistes palestiniens et arabes â et tous ceux qui pourraient tĂ©moigner de la solidaritĂ© avec la lutte palestinienne Les efforts contre-insurrectionnels de lâADL ont beaucoup visĂ© les organisations palestiniennes, et nombre dâarabes, qui soutiennent la lutte de libĂ©ration palestinienne. LâADL a surveillĂ©, calomniĂ© et mĂȘme infiltrĂ© certaines de ces organisations dans des tentatives en vue de les dĂ©finir comme antisĂ©mites ». Une lettre du 7 juillet 1961, rĂ©digĂ©e par le directeur national de lâADL, Ă lâĂ©poque Benjamin Epstein, explique le but de ces opĂ©rations dâespionnage Depuis de nombreuses annĂ©es, la Ligue anti-diffamation a assurĂ© une trĂšs importante couverture dâenquĂȘte confidentielle sur les activitĂ©s et la propagande arabes ⊠Depuis 1948, nous avons poursuivi une opĂ©ration de collecte dâinformations concernant des activitĂ©s Ă©manant des Bureaux consulaires arabes, des dĂ©lĂ©gations des Nations arabes unies, du Centre dâinformation arabe, du Bureau arabe des rĂ©fugiĂ©s et de lâOrganisation des Ătudiants arabes ⊠» Outre le fait que nos informations sont essentielles pour nos opĂ©rations, elles ont Ă©galement Ă©tĂ© des plus prĂ©cieuses et utiles tant au dĂ©partement dâĂtat amĂ©ricain quâau gouvernement israĂ©lien. Toutes les donnĂ©es ont Ă©tĂ© rendues disponibles pour les deux pays, qui savent pleinement que nous en Ă©tions la source ⊠Dans bien des cas, nos informations ont dĂ©voilĂ© des plans arabes bien avant quâils aient commencĂ© Ă ĂȘtre appliquĂ©s. » [les caractĂšres gras sont de lâauteur] LâADL a utilisĂ© ses connexions sur les campus universitaires afin de se lancer dans ce genre de surveillance. En 1983, lâADL a créé une brochure reprenant des noms dâindividus et dâorganisations que lâADL considĂšre comme des propagandistes pro-arabes » et, selon The New York Times, la liste, cachetĂ©e confidentielleâ, a Ă©tĂ© adressĂ©e par courriel a plusieurs douzaines de dirigeants juifs de campus en novembre 1983 par le bureau de la Nouvelle-Angleterre de lâADL ». La brochure Ă©tait accompagnĂ©e dâune lettre explicative en provenance du directeur exĂ©cutif de lâADL de la Nouvelle-Angleterre, Leonard Zakim, qui dĂ©clarait Sâil vous fallait plus dâinformations sur ces groupes individuellement ou sur dâautres, nous vous prions de nous appeler. De mĂȘme, si vous avez Ă©ventuellement connaissance dâindividus ou dâorganisations non repris dans la brochure, nous vous invitons Ă nous transmettre les informations, de façon que nous puissions disposer dâune liste plus complĂšte et utile. » Mais cette brochure nâĂ©tait quâune petite partie de lâopĂ©ration dâespionnage effectuĂ©e par lâADL depuis la moitiĂ© jusquâĂ la fin du vingtiĂšme siĂšcle. La vaste dimension de cette opĂ©ration est devenue plus claire dans les annĂ©es 1990, quand lâADL a Ă©tĂ© obligĂ©e de rĂ©gler des poursuites judiciaires suite Ă des rĂ©vĂ©lations disant quâelle avait travaillĂ© avec la police en Californie afin dâespionner des organisations et des individus. Les fichiers qui ont Ă©mergĂ© du procĂšs montrent que lâADL avait surveillĂ© plus de 10 000 individus et de 900 organisations engagĂ©s dans toute une sĂ©rie de causes â depuis la libĂ©ration palestinienne et autochtone jusquâĂ diverses tĂąches de justice contre le racisme et concernant les migrants, lâorganisation du travail et la libĂ©ration homosexuelle. Ce large rĂ©seau Ă©tait censĂ© attraper toute organisation pouvant tĂ©moigner de la solidaritĂ© avec la lutte palestinienne ou menacer dâune autre façon les intĂ©rĂȘts amĂ©ricains et israĂ©liens. Les fichiers confirment aussi que lâADL a Ă©tĂ© de connivence avec des gouvernements, en transmettant des informations sur des activistes noirs anti-apartheid au gouvernement dâapartheid sud-africain ainsi que des informations sur les activistes palestiniens au gouvernement israĂ©lien. Au nombre des organisations espionnĂ©es par lâADL figurent LâUnion gĂ©nĂ©rale des Ă©tudiants palestiniens GUPS LâInstitut des Ă©tudes palestiniennes Le CongrĂšs palestinien de lâAmĂ©rique du Nord La Campagne pour les droits humains en Palestine Le Conseil national de Palestine Le ComitĂ© de solidaritĂ© avec la Palestine QuĂȘte de la justice et de lâĂ©galitĂ© en Palestine LâOrganisation des Ă©tudiants arabes aux Ătats-Unis et au Canada LâAssociation des diplĂŽmĂ©s arabo-amĂ©ricains des universitĂ©s La Ligue des Ă©tudiants arabes Les Alternatives juives amĂ©ricaines au sionisme LâAlliance juive contre le sionisme LâUnion des Ă©tudiants iraniens ainsi que Le Mouvement indien amĂ©ricain AIM Le Conseil national du traitĂ© indien LâAsian Law Caucus ComitĂ© juridique asiatique La Ligue des citoyens nippo-amĂ©ricains ACT UP Le Centro Legal de la Raza Centre juridique de la Raza LâIrish Northern Aid Aide Ă lâIrlande du Nord Le San Francisco Labor Council Conseil du travail de SF et 20 syndicats locaux ont Ă©galement Ă©tĂ© surveillĂ©s. LâADL a aussi filĂ© des individus, depuis des Ă©tudiants diplĂŽmĂ©s Ă des Ă©crivains de premier plan, comme Edward SaĂŻd, Walid Khalidi, Eqbal Ahmad et Noam Chomsky. LâADL sâest servie de deux informateurs importants pour ses opĂ©rations dâespionnage en Californie Tom Gerard, un policier de San Francisco, et Roy Bullock, un ancien haltĂ©rophile quoi se prĂ©sentait lui-mĂȘme aux activistes quâil espionnait comme un professionnel du marchĂ© de lâart ». Certaines des personnes espionnĂ©es par ces informateurs ont fini par trouver la mort. Lâun des individus espionnĂ©s par lâADL en Californie Ă©tait Alex Odeh, un Palestinien qui Ćuvrait comme directeur rĂ©gional pour la cĂŽte ouest du ComitĂ© amĂ©ricano-arabe contre la discrimination ADC. Odeh fut tuĂ© en 1985 quand son bureau de Los Angeles fut dĂ©truit par une bombe placĂ©e par des activistes pro-israĂ©liens, aprĂšs quoi les enquĂȘteurs dĂ©couvrirent une clĂ© et le plan de lâĂ©tage du bureau dâOdeh dans les fichiers que lâespion engagĂ© par lâADL, Ray Bullock, avait compilĂ©s sur Odeh. Bullock avait infiltrĂ© lâADC et aidĂ© lâADL Ă dĂ©finir lâorganisation comme antisĂ©mite ». Jeffrey Blankfort, un activiste qui, lui-mĂȘme, Ă©tait Ă©galement espionnĂ© par lâADL, rapporta que Bullock Ă©tait devenu membre dâune section locale de lâADC et quâen tant quâancien haltĂ©rophile, il avait Ă©tĂ© chargĂ© de sâoccuper de la sĂ©curitĂ© de lâADC. Comme lâĂ©crivait Blankfort, Bullock obtenait des tracts de lâADC quâil distribuait ensuite lors de la convention du Journal of Historical Review, qui niait lâHolocauste, afin de prĂ©senter lâADC comme travaillant avec les antisĂ©mites ». Chris Hani sâadressant Ă la foule en 1991. Un informateur embauchĂ© par lâADL a espionnĂ© Hani alors que celui-ci se trouvait en Californie et a transmis le renseignement au gouvernement dâapartheid sud-africain. Plus tard, Hani allait ĂȘtre assassinĂ© en Afrique du Sud. Un autre individu espionnĂ© par lâADL fut lâĂ©minent activiste sud-africain noir Chris Hani, qui fut assassinĂ© en Afrique du Sud le 10 avril 1993, peu aprĂšs une tournĂ©e de confĂ©rences en Californie. Au moment de sa tournĂ©e, Hani fut suivi par lâun des policiers engagĂ©s par lâADL. Lâhomme rĂ©digea un trĂšs long rapport sur Hani pour le compte du gouvernement dâapartheid sud-africain. Bien sĂ»r, IsraĂ«l soutenait et armait depuis longtemps ce gouvernement sud-africain et, avec lâaide de lâADL, il espĂ©rait Ă©liminer la solidaritĂ© entre les luttes de libĂ©ration palestinienne et sud-africaine. LâADL et IsraĂ«l comprenaient trĂšs bien quâune telle solidaritĂ© pouvait accroĂźtre le recours Ă des tactiques communes, tels les boycotts et dĂ©sinvestissements, contre les deux rĂ©gimes. Publiquement, lâADL prĂ©tendait ĂȘtre critique Ă lâĂ©gard de lâapartheid sud-africain tout en minimisant lâalliance dâIsraĂ«l avec le rĂ©gime et, plus tard, elle exerça des pressions des hommes politiques sud-africains de lâaprĂšs-apartheid pour quâils soutiennent IsraĂ«l. De nos jours, lâADL continue de surveiller et dâencourager lâinfiltration des organisations qui dĂ©fient la suprĂ©matie blanche. Suite aux agressions suprĂ©macistes blanches Ă Charlottesville, en Virginie, en 2017, lâADL a créé un prĂ©ambule Ă lâapplication de la loi » dans lequel il encourage la police amĂ©ricaine Ă filmer et introduire des agents en civil dans les organisations antiracistes et antifascistes afin de rĂ©unir des informations utiles en vue dâĂ©ventuelles poursuites. LâADL promeut un agenda raciste pro-israĂ©lien en travaillant avec les forces de police, les Ă©coles et les entreprises Outre le fait de sâen prendre Ă des organisations qui contestent la suprĂ©matie blanche et le sionisme, lâADL promeut Ă©galement un agenda pro-israĂ©lien en collaborant Ă©troitement avec la police amĂ©ricaine, ainsi quâavec les Ă©coles et les entreprises. Lâun des principaux canaux de lâADL vers la police passe par les formations. LâADL a dirigĂ© ses premiĂšres formations policiĂšres en fĂ©vrier 1951, sous le titre Le policier et son rĂŽle sur le plan des relations humaines », devant un public dâune cinquantaine de policiers. LâADL a perçu dans la police la clĂ© pour sâassurer que le mouvement des droits civiques ne devienne pas trop radical. Dans son rapport de 1964, lâADL dĂ©crivait une tendance croissante vers lâextrĂ©misme tant dans la communautĂ© blanche que noire », ajoutant que les forces de police et autres institutions dâapplication de la loi ont un rĂŽle de plus en plus crucial, de nos jours, dans le maintien de relations paisibles et harmonieuses au sein de la communautĂ© ». Le rapport dĂ©clare quâĂ lâĂ©poque, lâADL a fourni des formations Ă plus de 130 importants exĂ©cutifs de la police, en provenance de 31 Ătats ». Depuis, lâADL a Ă©tendu substantiellement ses formations destinĂ©es Ă la police, tout en plaçant les agents au centre de son matĂ©riel Ă©ducatif » et en minimisant le racisme structurel de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine. Dans les annĂ©es 1980, le programme de lâADL, Un monde de diffĂ©rence », prĂ©tendument censĂ© combattre les prĂ©jugĂ©s » dans les Ă©coles, a trĂšs souvent Ă©tĂ© proposĂ© Ă la police Ă laquelle, de façon absurde, lâADL faisait allusion en tant quâ organisation communautaire ». Captures dâĂ©cran de la vidĂ©o de lâADL sur le programme Un monde de diffĂ©rence », montrant comment lâADL entretenait de trĂšs bonnes relations avec la police, laquelle est dĂ©crite dans la vidĂ©o comme lâune des organisations communautaires ». Comme lâĂ©crit Emmaia Gelman, diverses organisations antiracistes et homosexuelles se sont opposĂ©es au Monde de diffĂ©rence » de lâADL, parce quâil prĂ©sentait une vision Ă©troite des prĂ©jugĂ©s qui Ă©levaient lâHolocauste nazi et minimisait les expĂ©riences allant de lâesclavage Ă lâinternement » et enseignait lâislamophobie plutĂŽt que de la contester ». Ces organisations fustigeaient Ă©galement lâomission par lâADL dans ses programmes de la violence contre les homosexuels, Ă un moment oĂč câĂ©tait un projet clĂ© des suprĂ©macistes blancs et quâil Ă©tait prĂ©dominant parmi les dĂ©lits par prĂ©jugĂ©s » exacerbĂ©s par la crise du sida ». Du fait quâelle sâĂ©tait investie dans le suprĂ©macisme blanc, lâADL sâopposait Ă©galement aux mesures antiracistes les plus modestes que ces organisations avaient soutenues, telle lâaction affirmative dans les admissions aux universitĂ©s et Ă©coles supĂ©rieures. Mais la rĂ©sistance dâactivistes au racisme de lâADL importait vraiment peu Ă lâorganisation elle Ă©tait bien dĂ©terminĂ©e Ă travailler avec les policiers. Les attentats du 11 septembre 2001 ont fourni Ă lâADL une occasion dâĂ©tendre ses relations avec la police amĂ©ricaine. Dans un climat de racisme anti-arabe et antimusulman exacerbĂ©, lâADL a augmentĂ© ses formations destinĂ©es Ă la police et a mis sur pied des sĂ©jours tous frais payĂ©s en IsraĂ«l pour assister au SĂ©minaire national du contreterrorisme » destinĂ© Ă la police amĂ©ricaine et aux institutions qui sont en relation avec elle. En 2016, dans un rapport annuel, lâADL a pu se vanter que 100 % des dĂ©partements importants de la police mĂ©tropolitaine des EU ont des participants au SĂ©minaire national du contreterrorisme de lâADL en IsraĂ«l et Ă lâĂcole de formation avancĂ©e, de lâADL Ă©galement, concernant les menaces extrĂ©mistes et terroristes ». Ă travers ces collaborations, lâADL encourage la police domestique Ă sâidentifier Ă IsraĂ«l, Ă considĂ©rer les Palestiniens comme des terroristes » et Ă percevoir les personnes qui sâexpriment ou agissent en solidaritĂ© avec les Palestiniens comme des sympathisants des terroristes ». Oren Segal, de lâADL, reconnu par le FBI en 2006 pour ses services exceptionnels », dirige pour la police une formation raciste sur le prĂ©tendu extrĂ©misme islamique domestique ». Comme lâa montrĂ© le Mapping Project, IsraĂ«l constitue souvent un point de rĂ©fĂ©rence » concernant les tĂąches de police et de contre-insurrection aux EU. Ce nâest pas que les EU aient besoin dâIsraĂ«l pour leur enseigner la brutalitĂ© coloniale et la contre-insurrection, mais il sâagit plutĂŽt pour les deux rĂ©gimes dâĂ©changer continuellement des remarques et des tactiques. La colonisation de la Palestine produit des mĂ©thodes qui peuvent ĂȘtre appliquĂ©es non seulement Ă JĂ©nine, mais aussi Ă Los Angeles et Ă Bagdad ; rĂ©vĂ©lateur Ă©galement est le fait que la fausse ville palestinienne construite par lâarmĂ©e israĂ©lienne pour sâentraĂźner Ă la guerre urbaine a Ă©tĂ© appelĂ©e Chicago ». Dans notre zone locale, lâADL de la Nouvelle-Angleterre coordonne des voyages cadeaux en IsraĂ«l afin de favoriser ces Ă©changes. Durant ces voyages, les responsables de la police du Massachusetts sâinstruisent sur le contreterrorisme » auprĂšs dâagents de lâĂtat israĂ©liens pour plus dâinformations sur lâADL de la Nouvelle-Angleterre, voir lâappendice ci-dessous. LâADL de la Nouvelle-Angleterre sâest servie des attentats Ă la bombe du Marathon de Boston, en 2013, et du dĂ©bordement du racisme antimusulman comme dâun prĂ©texte pour dĂ©velopper plus encore de tels programmes, trĂšs Ă la façon dont lâADL avait utilisĂ© les attentats du 11 septembre 2001. LâADL de la Nouvelle-Angleterre sponsorisa des voyages en IsraĂ«l pour de nombreux effectifs de la police municipale ainsi que pour le bureau rĂ©gional de Boston de lâImmigration and Customs Enforcement ICE â ContrĂŽle de lâimmigration et des douanes, le dĂ©partement de sĂ©curitĂ© nationale de la Nouvelle-Angleterre, lâUS Marshalls Service Service des US-marshalls, des Services secrets amĂ©ricains, de divers bureaux de shĂ©rifs des comtĂ©s et des forces policiĂšres des universitĂ©s. Le directeur de lâADL de la Nouvelle-Angleterre, Robert Trestan, a expliquĂ© que ces voyages Ă©taient censĂ©s aligner les tactiques policiĂšres locales sur celles dâIsraĂ«l Il est dâune extrĂȘme importance que les dĂ©partements de police du Massachusetts soient en mesure aussi bien de prĂ©venir que de traiter les dĂ©lits tout en nous protĂ©geant de la menace du terrorisme. La police nationale israĂ©lienne est sur la ligne de front depuis des dizaines dâannĂ©es pour combattre le terrorisme et elle est capable de partager son expĂ©rience de premiĂšre main en assurant la sĂ©curitĂ© publique malgrĂ© de multiples menaces. » MĂȘme quand les formations ont lieu aux Ătats-Unis, IsraĂ«l est prĂ©sent. En 2019, par exemple, lâADL de la Nouvelle-Angleterre a coordonnĂ© un SĂ©minaire dâapplication de la loi » Ă Foxboro Massachusetts qui proposait des prĂ©sentations dâun expert israĂ©lien du contreterrorisme » sur les dix commandements du contreterrorisme » et sur les stratĂ©gies utilisables afin de sĂ©curiser des Ă©vĂ©nements et des espaces ouverts dans les communautĂ©s ». LâADL de la Nouvelle-Angleterre produisait aussi de multiples dossiers sur lâ extrĂ©misme » quâelle partageait avec les dĂ©partements de police de la Nouvelle-Angleterre. De plus, lâADL est rĂ©pertoriĂ©e comme partenaire officielle » des programmes de Boston et du Massachusetts contre lâextrĂ©misme violent » CVE, des programmes qui, comme lâa notĂ© la Muslim Justice League Ligue musulmane pour la Justice opĂšrent dans le but de faussement lĂ©gitimer la discrimination contre les musulmans et les dissidents ». LâADL aime les policiers et les policiers le lui rendent bien. Photos du directeur du FBI, James Comey, qui a professĂ© son amour » pour lâADL, en prenant la parole au cours dâune confĂ©rence de lâorganisation en 2017, et de lâADL distribuant des rĂ©compenses Ă des policiers en Californie et Ă Washington, DC. En mĂȘme temps que dâautres organisations sionistes comme lâAJC American Jewish Committee â ComitĂ© juif amĂ©ricain et le JCRC Jewish Community Relations Council â Conseil des relations de la communautĂ© juive, lâADL de la Nouvelle-Angleterre a Ă©galement mobilisĂ© une opposition aux efforts BDS locaux, y compris, en 2018 et 2021, des tentatives en vue de faire passer des rĂ©solutions ressemblant Ă BDS au conseil municipal de Cambridge, Massachusetts. Câest une continuation de lâancien agenda lâADL avait dĂ©jĂ dĂ©clarĂ© en 1976 que le boycott arabe [dâIsraĂ«l] est immoral parce quâil est dĂ©loyal, discriminatoire et destructeur dâun marchĂ© amĂ©ricain ouvert » et il doit y avoir des lois contre cela ». Durant la derniĂšre dĂ©cennie, lâADL a jouĂ© un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant dans les tentatives jusquâĂ prĂ©sent avortĂ©es en vue de faire adopter de telles lois au Massachusetts, lois qui, si elles Ă©taient adoptĂ©es, imposeraient des sanctions civiles et/ou criminelles aux rĂ©sidents du Massachusetts qui boycotteraient IsraĂ«l. LâADL fait Ă©galement avancer son agenda antipalestinien via toute une sĂ©rie de partenariats avec des entreprises. Elle travaille en tant que partenaire chargĂ©e du contrĂŽle du contenu » avec des sociĂ©tĂ©s telles que Google et Microsoft afin dâĂ©loigner tout contenu antisĂ©mite » â ce qui signifie souvent propalestinien » â des plates-formes de ces sociĂ©tĂ©s et elle met ces mĂȘmes sociĂ©tĂ©s sous pression pour quâelles rĂ©duisent au silence les voix palestiniennes. Le CEO de lâADL et ancien membre de lâadministration Obama, Jonathan Greenblatt, lors dâune cĂ©rĂ©monie lâinauguration de lâambassade des Ătats-Unis Ă JĂ©rusalem, en 2018. Greenblatt a dĂ©clarĂ© que lâinauguration de lâambassade des Ătats-Unis Ă JĂ©rusalem est une Ă©tape historique en prĂ©paration depuis 2000 ans » et que JĂ©rusalem est la capitale Ă©ternelle dâIsraĂ«l ». LâADL suit elle aussi un agenda pro-israĂ©lien via des partenariats avec des Ă©coles. LâADL de la Nouvelle-Angleterre et des organisations sionistes alliĂ©es ont travaillĂ© avec le district des Ă©coles publiques Ă Newton, Massachusetts, afin de contrĂŽler les enseignants des cours et des formations et ils ont exercĂ© des pressions sur le district pour modifier le contenu qui Ă©tait jugĂ© insuffisamment pro-israĂ©lien. En 2019, lâADL sâest rendu compte du succĂšs de ces interventions et a expliquĂ© comment elle avait Ă©tĂ© Ă mĂȘme de modifier la comprĂ©hension et la cĂ©lĂ©bration de la JournĂ©e du Moyen-Orient » des Ă©coles du district GrĂące Ă notre soutien, combinĂ© aux efforts de lâIsrael American Council pour organiser les parents et en travaillant directement avec les enseignants, lâĂ©cole [publique de Newton] a modifiĂ© son programme et IsraĂ«l a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© Ă lâavant-plan, sous un jour positif, tout au long de la journĂ©e [de comprĂ©hension du Moyen-Orient]. » LâADL soutient les projets impĂ©rialistes de EU dans le monde entier Les activitĂ©s de lâADL sont profondĂ©ment calquĂ©es sur les intĂ©rĂȘts du gouvernement amĂ©ricain Ă lâĂ©tranger. Comme on le sait trĂšs bien, IsraĂ«l a longtemps soutenu lâagenda impĂ©rialiste des Ătats-Unis en formant, armant et espionnant pour le compte des rĂ©gimes soutenus par les EU un peu partout dans le monde. LâADL joue un rĂŽle de soutien, dans cette alliance elle calomnie les gouvernements qui menacent les intĂ©rĂȘts amĂ©ricains et israĂ©liens en les traitant dâ antisĂ©mites », tout en minimisant ou en ignorant les crimes de ces mĂȘmes rĂ©gimes soutenus par les EU. Le travail de lâADL en AmĂ©rique latine, qui a dĂ©butĂ© bien avant 1948, fournit des exemples particuliĂšrement Ă©clairants. Comme le fait remarquer le rapport de lâADL pour 1941, lâorganisation a utilisĂ© ses connexions avec les communautĂ©s juives en AmĂ©rique latine pour promouvoir un agenda favorable aux Ătats-Unis. LâADL a collectĂ© des informations sur les mouvements de bonne volontĂ©, les tendances dĂ©mocratiques et les activitĂ©s de cinquiĂšme colonne » de la rĂ©gion et a cherchĂ© Ă renforcer les liens panamĂ©ricains » tout en gardant trace des activitĂ©s subversives dans dâautres nations ». Comme le montre le travail ultĂ©rieur de lâADL dans la rĂ©gion, les activitĂ©s subversives » est le mot code pour les dĂ©veloppements qui menacent lâagenda amĂ©ricano-israĂ©lien. Prenons le Chili, par exemple, oĂč Salvador Allende, un socialiste, servait comme prĂ©sident Ă©lu jusquâau moment de son assassinat en 1973, lors dâun coup dâĂtat soutenu par les Ătats-Unis. Bien quâAllende ait exprimĂ© son soutien Ă IsraĂ«l, les plans de son gouvernement en vue de nationaliser les industries menaçaient les intĂ©rĂȘts capitalistes amĂ©ricains. Les sionistes Ă©taient Ă©galement embarrassĂ©s du fait que le gouvernement de gauche dâAllende Ă©tait en mesure de tĂ©moigner de la solidaritĂ© avec la lutte palestinienne. Le directeur du dĂ©partement des affaires latino-amĂ©ricaines » de lâADL, Morton Rosenthal, se mit alors Ă calomnier Allende, employant des expressions racistes mettant sur un mĂȘme pied les juifs et le capitalisme. Dans un article de 1971 intitulĂ© Les juifs dans le Chili marxiste â en route vers la sortie ? », Rosenthal concluait Les prĂ©visions Ă long terme pour les communautĂ©s juives de lâAmĂ©rique latine ne sont guĂšre optimistes. En tant que capitalistes, ils seront lĂ©sĂ©s par lâexpansion socialiste. En tant que juifs, ils seront les cibles des disciples de Moscou et des Ă©lĂ©ments nationalistes antisĂ©mites qui les considĂšrent comme des Ă©trangers. En tant quâĂ©lĂ©ments de lâestablishmentâ, ils seront les cibles des masses paupĂ©risĂ©es et exploitĂ©es qui aujourdâhui tĂątonnent en direction de changements rĂ©volutionnaires dans lâordre social et de la fin de leurs conditions marginales, souvent sous-humaines. » Le gouvernement dâAllende fut remplacĂ© par la dictature militaire dâAugusto Pinochet, qui Ă©tait soutenu Ă la fois par les EU et IsraĂ«l et le Chili devint un laboratoire de tests pour les mesures nĂ©olibĂ©rales concoctĂ©es par les Ă©conomistes de droite amĂ©ricains et leurs protĂ©gĂ©s â des mesures appliquĂ©es sous le rĂ©gime de Pinochet dâexĂ©cutions de masse, de torture et de disparitions de socialistes et autres dissidents. Lâhistoire est similaire au Nicaragua. La famille Somoza a pris le pouvoir au Nicaragua avec lâaide amĂ©ricaine dans les annĂ©es 1930 et elle a Ă©tĂ© trĂšs favorable aux entreprises amĂ©ricaines cherchant Ă exploiter les travailleurs et les ressources naturelles du Nicaragua. Tant les EU quâIsraĂ«l soutinrent la dictature somoziste contre les sandinistes socialistes. Les Somoza avaient des liens avec les organisations sionistes bien avant 1948 et ils vendaient des armes Ă la milice sioniste Haganah. En 1979, les sandinistes dĂ©fiĂšrent les intĂ©rĂȘts amĂ©ricains en renversant le gouvernement Somoza. Les EU et IsraĂ«l entraĂźnĂšrent et armĂšrent les contras nicaraguayens qui combattaient contre les sandinistes et Ă©taient tristement en raison de leurs massacres et de leurs viols. IsraĂ«l, qui Ă©tait le principal fournisseur dâarmes des milices soutenues par les EU en AmĂ©rique centrale dans les annĂ©es 1970, envoya aux contras des armes saisies Ă lâOrganisation de libĂ©ration de la Palestine OLP. Le gouvernement sandiniste, qui entretenait des relations avec lâOLP, coupa tous ses liens diplomatiques avec IsraĂ«l aprĂšs quâIsraĂ«l eut bombardĂ© le Liban en 1982. De façon prĂ©visible, lâADL se mit Ă calomnier les sandinistes en les faisant passer pour antisĂ©mites ». Lâ expert » de lâADL sur lâAmĂ©rique latine, Morton Rosenthal, accusa en 1983 le gouvernement sandiniste dâ exiler la totalitĂ© de la communautĂ© juive » du Nicaragua, prĂ©tendant que câĂ©tait une consĂ©quence de la solidaritĂ© des sandinistes avec lâOLP. Ces accusations furent rĂ©futĂ©es, y compris par une dĂ©lĂ©gation de juifs venus des EU et qui visitaient le Nicaragua. Ils rapportĂšrent quâ ils nâavaient rien trouvĂ© qui Ă©tayĂąt les charges dâantisĂ©mitisme de la part du gouvernement sandiniste en place ». En fait, lâADL avait faussement prĂ©sentĂ© les expĂ©riences dâune poignĂ©e de familles juives de droite ayant de solides liens dâaffaires avec la famille Somoza et en les disant reprĂ©sentatives de la communautĂ© juive tout entiĂšre » du Nicaragua. Plus tard, Rosenthal fit marche arriĂšre. Mais, comme le fait remarquer le Washington Post Ă lâĂ©poque, aprĂšs la campagne de lâADL, lâadministration Reagan avait ajoutĂ© lâantisĂ©mitisme Ă ses accusations contre les Nicaraguayens » et les hommes politiques amĂ©ricains sâĂ©taient mis Ă condamner lâantisĂ©mitisme du Nicaragua sponsorisĂ© par son propre gouvernement ». Comme le rapporta le Los Angeles Times, la campagne prĂ©tendant que le gouvernement sandiniste Ă©tait antisĂ©mite » fut relancĂ©e en 1985, moins dâun mois avant quâon ne sâattende que le CongrĂšs [amĂ©ricain] ne vote un paquet dâaide de 14 millions de dollars destinĂ© Ă financer les rebelles antisandinistes au Nicaragua ». Les familles juives nicaraguayennes qui soutenaient Somoza et sur lesquelles lâADL faisait reposer ses accusations dâ antisĂ©mitisme », vivaient Ă lâĂ©poque depuis quelque temps aux EU et participĂšrent Ă la campagne. Elles apparurent dans des confĂ©rences de presse en mĂȘme temps que des chefs des contras. MĂȘme le Los Angeles Times reconnut que cette campagne pouvait ĂȘtre liĂ©e aux intĂ©rĂȘts de lâadministration dans le renversement du gouvernement sandiniste, et le fait que le gouvernement sandiniste soutenait lâOLP et quâil avait Ă©mis des votes contre IsraĂ«l aux Nations unies. La mĂȘme annĂ©e, lâADL publiait de la propagande afin de couvrir le soutien, extensif dâIsraĂ«l aux milices aidĂ©es par les EU dans le monde entier, prĂ©tendant quâIsraĂ«l travaillait avec les pays du tiers-monde afin de les aider Ă amĂ©liorer leur Ă©conomie via des projets dâauto-assistance », aidant ainsi lâagriculture, les soins de santĂ© et lâorganisation du travail par opposition au profit tirĂ© de la vente dâarmes, Ă lâaccroissement du soutien international au sionisme, et au service dâenchĂšres en faveur des intĂ©rĂȘts amĂ©ricains. Ces derniĂšres annĂ©es, lâADL a continuĂ© de tenir lâAmĂ©rique latine Ă lâĆil en adoptant comme par magie des positions reflĂ©tant exactement celles du gouvernement amĂ©ricain. Comme dans les deux exemples qui suivent Venezuela Les Ătats-Unis ont tentĂ© dây renverser le gouvernement de Maduro, qui a rĂ©sistĂ© Ă lâempiĂštement amĂ©ricain alors que le pays souffrait des sanctions amĂ©ricaines. Sans surprise, lâADL a qualifiĂ© le gouvernement de Maduro dâ antisĂ©mite », interprĂ©tant de façon systĂ©matique toute rĂ©fĂ©rence Ă sioniste » comme synonyme de juif », tout en prĂ©tendant que le Venezuela est sous lâinfluence de lâIran ainsi que de ses amis du Hezbollah ». En 2019, Juan GuaidĂł, lâhomme politique que les EU espĂ©raient installer Ă la place de Maduro, sâest impudemment dĂ©clarĂ© prĂ©sident du Venezuela dans lâespoir de catalyser un coup dâĂtat. Les Ătats-Unis et leurs alliĂ©s ont rapidement reconnu GuaidĂł, bien quâil nâeĂ»t jamais Ă©tĂ© Ă©lu. Comme on sây attendait, lâADL a fait allusion Ă GuaidĂł comme le prĂ©sident dĂ©clarĂ© par intĂ©rim Juan GuaidĂł, dont la proposition de reprendre le gouvernement est appuyĂ©e par plus de 50 pays ». BrĂ©sil Au BrĂ©sil, le gouvernement Bolsonaro est connu pour ĂȘtre suprĂ©maciste blanc. Le gouvernement a systĂ©matiquement attaquĂ© les communautĂ©s autochtones du BrĂ©sil, pavant ainsi la voie aux entreprises amĂ©ricaines pour quâelles exploitent les ressources brĂ©siliennes. Bolsonaro sâest associĂ© avec des nazis contemporains, dans le mĂȘme temps que certains responsables de son gouvernement diffusaient de la propagande nazie. Il a Ă©galement Ă©tĂ© soutenu par lâancien dirigeant du Ku Klux Klan, David Duke, qui a dĂ©clarĂ© Bolsonaro est comme nous » et lâa louĂ© pour avoir parlĂ© du dĂ©sastre dĂ©mographique qui existe au BrĂ©sil et de lâĂ©norme crime qui existe lĂ , dans les quartiers noirs de Rio de Janeiro ». Mais Bolsonaro est un proche alliĂ© des EU et dâIsraĂ«l, ce qui explique pourquoi lâADL nâa pas lancĂ© dâimportante campagne contre son gouvernement, mais sâest contentĂ©e de condamner son comportement outrageusement raciste quand il a obtenu lâattention des mĂ©dias et a Ă©tĂ© condamnĂ© par dâautres organisations sionistes, au moment oĂč Ă©viter les commentaires Ă©tait devenu impossible. LâADL entend Ă©galement nier les atrocitĂ©s historiques quand cela sert les intĂ©rĂȘts des EU et dâIsraĂ«l. LâADL a longtemps niĂ© que les ArmĂ©niens avaient subi un gĂ©nocide sous lâEmpire ottoman au dĂ©but du vingtiĂšme siĂšcle. Ceci reflĂ©tait la position des EU et dâIsraĂ«l, des alliĂ©s de longue date de la Turquie, un membre de lâOTAN, qui nie le gĂ©nocide. IsraĂ«l arme Ă©galement la Turquie, entre autres via des entreprises israĂ©liennes comme Elbit. LâADL a Ă©tĂ© fortement critiquĂ©e par les communautĂ©s armĂ©niennes aux EU pour sa nĂ©gation du gĂ©nocide et, plus tard, par des hommes politiques amĂ©ricains, quand la position du gouvernement amĂ©ricain sâest modifiĂ©e. Finalement, lâADL a Ă©tĂ© forcĂ©e de prĂ©senter ses excuses et de reconnaĂźtre le gĂ©nocide armĂ©nien. Il est remarquable que cette reconnaissance tardive ne soit venue quâaprĂšs que les relations amĂ©ricaines et israĂ©liennes avec la Turquie ont commencĂ© Ă ĂȘtre plus tendues Ă propos dâune sĂ©rie de confrontations dĂ©clenchĂ©es par la guerre en Irak, et aprĂšs que le gouvernement turc eut donnĂ© ouvertement son soutien Ă la rupture du siĂšge israĂ©lien de Gaza. Tous ces cas illustrent la façon donc les positions de lâADL nâont rien Ă voir avec des faits de lâhistoire mais quâelles sont Ă©troitement liĂ©es aux intĂ©rĂȘts impĂ©rialistes israĂ©liens et amĂ©ricains. LâADL Ă©dulcore les nazis quand le faire sâaligne sur les intĂ©rĂȘts impĂ©rialistes amĂ©ricains LâallĂ©geance de lâADL Ă lâempire amĂ©ricain peut lâamener Ă Ă©dulcorer les menaces de violence raciste, mĂȘme de la part des nazis. Lâactuelle situation en Ukraine dĂ©montre ce fait. Avant lâactuelle guerre en Ukraine, en 2019, lâADL avait rapportĂ© que le bataillon Azov, un groupe grouillant de nazis qui fait aujourdâhui partie de la garde nationale ukrainienne, avait des liens avec les nĂ©onazis et les suprĂ©macistes blancs ». Mais, quand a Ă©clatĂ© la guerre dans laquelle le gouvernement et les usines dâarmement des EU Ă©taient profondĂ©ment impliquĂ©s, lâADL a commencĂ© Ă minimiser les nazis ukrainiens. RĂ©pondant Ă la guerre, lâADL dĂ©clarait en fĂ©vrier 2022 que lâUkraine est une dĂ©mocratie avec des droits Ă©gaux pour ses citoyens juifs, dont le droit Ă ĂȘtre Ă©lus Ă sa plus haute fonction, comme lâa montrĂ© le prĂ©sident Zelensky » et elle suggĂ©rait que les rapports affirmant la prĂ©sence dâĂ©lĂ©ments nazis au sein du gouvernement ukrainien sont antisĂ©mites » et Ă©quivalent Ă de la propagande dâĂtat russe. Le dĂ©partement dâĂtat amĂ©ricain a plus tard adoptĂ© la mĂȘme ligne, affirmant Pour calomnier lâUkraine, le Kremlin recourt Ă lâantisĂ©mitisme. » LâADL sâest lancĂ©e dans la promotion de matĂ©riaux qui minimisent le nazisme ukrainien. En mars 2022, lâADL a publiĂ© une interview de David Fishman, un professeur dans un sĂ©minaire de thĂ©ologie juive dirigĂ© par Andrew Sulevitch, le directeur des Affaires europĂ©ennes de lâADL, interview intitulĂ©e Pourquoi Poutine Andrew traite-t-il le gouvernement ukrainien de bande de nazis ? » Dans cette interview, Srulevitch questionnait Fishman sur des sections du mouvement nationaliste ukrainien contemporain qui vĂ©nĂšrent Stepan Bandera et lâArmĂ©e ukrainienne insurgĂ©e lâUPA, qui sont connus pour avoir collaborĂ© avec les nazis au cours de la Seconde Guerre mondiale. Les membres du bataillon Azov, par exemple, rĂ©vĂšrent Bandera et lâUPA. Fishman avait rĂ©pondu Pour les nationalistes ukrainiens, lâUPA et Bandera sont des symboles du combat ukrainien pour lâindĂ©pendance de lâUkraine. LâUPA sâest alliĂ©e avec lâAllemagne nazie contre lâUnion soviĂ©tique pour des raisons tactiques et non idĂ©ologiques. » Mais, comme le fait remarquer Daniel Lazare dans un article de 2015 sur Bandera Bien que Bandera et ses partisans aient plus tard essayĂ© de qualifier lâalliance avec le TroisiĂšme Reich comme tactiqueâ, sans plus, une tentative en vue de dresser un Ătat totalitaire contre un autre, elle Ă©tait en fait profondĂ©ment enracinĂ©e et idĂ©ologique. » Bandera et ses partisans, explique Lazare, ont jouĂ© un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant dans les pogroms antijuifs qui se sont dĂ©clenchĂ© Ă Lviv et dans des douzaines dâautres villes ukrainiennes sur les talons de lâinvasion allemande » et ont servi les nazis en patrouillant dans les ghettos et en aidant dans les dĂ©portations, les raids et les fusillades ». Ces derniĂšres annĂ©es, le gouvernement ukrainien a baptisĂ© des rues du nom de Bandera et dâautres collaborateurs nazis, et a officiellement reconnu des organisations telle lâUPA comme des hĂ©ros nationaux. MalgrĂ© ce palmarĂšs, comme lâa rapportĂ© The Electronic Intifada, le CEO de lâADL, Jonathan Greenblatt, a prĂ©sentĂ© lâinterview de Fishman dans un bulletin national de lâADL Ă lâaide dâun encadrĂ© disant que les thĂ©ories de la conspiration antisĂ©mite et autres informations trompeuses se rĂ©pandent dans le sillage de lâinvasion ». Imaginez ce que pourrait avoir Ă©tĂ© la rĂ©ponse de lâADL si un pays non alliĂ© aux Ătats-Unis avait eu une unitĂ© militaire nazie tel le bataillon Azov, une unitĂ© dans laquelle les soldats ont des tatouages en forme de swastika croix gammĂ©e et donc le commandant a dit un jour que sa nation devait diriger les races blanches du monde entier dans une croisade finale pour leur survie ⊠contre les Untermenschen dirigĂ©s par les sĂ©mites ». TrĂšs dans le genre de lâinsistance de lâADL soixante-dix ans plus tĂŽt pour dire que les dĂ©fenseurs de Julius et Ethel Rosenberg accusaient faussement lâantisĂ©mitisme pour masquer la conspiration », le cadrage par lâADL de la guerre en Ukraine montre que lâorganisation entend excuser la violence antijuive quand agir de la sorte sâaligne sur les objectifs gĂ©opolitiques du gouvernement amĂ©ricain. La position de lâADL sur lâUkraine nâest pas unique ; il y a une poussĂ©e plus large et plus dĂ©rangeante des sionistes en vue dâĂ©dulcorer le nazisme ukrainien, Ă©tant donnĂ© la guerre soutenue par les EU. Certaines organisations sionistes ont essayĂ© de rĂ©habiliter lâimage du bataillon Azov qui, ironiquement, est armĂ© par IsraĂ«l. Le Times of Israel, un journal qui est la propriĂ©tĂ© du milliardaire des fonds de couverture et donateur sioniste Seth Klarman â dont la fondation a donnĂ© plus de 3,6 millions de dollars Ă lâADL entre 2001 et 2019 â, a tentĂ© de convaincre ses lecteurs quâune organisation de nazis armĂ©s avec des swastikas tatouĂ©es nâĂ©tait pas aussi mauvaise quâelle en avait lâair. Lâinterview du nationaliste juif ukrainien Konstantin Batoszky, proposĂ©e par le Times of Israel en mars 2022 tentait de dĂ©dramatiser ce fait Jâai Ă©tĂ© choquĂ© quand jâai vu des types avec des swastikas tatouĂ©esâ, dit-il [Batozsky] Ă propos des membres dâAzov quâil a rencontrĂ©s. Mais jâai parlĂ© avec eux tout le temps sur le fait dâĂȘtre juif et ils nâavaient rien de nĂ©gatif Ă dire. Ils nâavaient pas dâidĂ©ologie antijuive.â » Il insiste sur le fait que lâimage de lâUkraine en tant que foyer dâantisĂ©mitisme est absurde. ». Je ne suis pas pratiquant mais tout le monde sait quand mĂȘme que je suis juif â jâai tellement un visage juif ! Et je nâai jamais Ă©tĂ© confrontĂ© Ă de lâantisĂ©mitisme chez les Ukrainiensâ, insiste-t-il. Les milliers de types avec qui je travaille ne font pas vraiment attention au fait que je suis juif.â » En raison de leur engagement envers lâEmpire amĂ©ricain, les sionistes finissent par cautionner les nazis de ces absurdes façons. DĂ©manteler lâADL En dĂ©pit du palmarĂšs atroce de lâADL, on entend souvent que, nĂ©anmoins, lâorganisation collecte des informations prĂ©cieuses sur des incidents racistes et sur les groupes suprĂ©macistes blancs, et les statistiques de lâADL sont frĂ©quemment citĂ©es â parfois mĂȘme par des organisations antifascistes ou antiracistes indĂ©pendantes. Malheureusement, toute information potentiellement utile que lâADL pourrait collecter est dĂ©formĂ©e par le propre agenda raciste de lâorganisation sa promotion dâun projet colonial suprĂ©maciste blanc en Palestine, son engagement dans le renforcement des forces de police amĂ©ricaines et sa dĂ©votion envers lâimpĂ©rialisme amĂ©ricain. Les statistiques de lâADL sur lâ antisĂ©mitisme » sont sans aucun espoir confondues avec les dĂ©fis en faveur dâIsraĂ«l et du sionisme et, comme bien des gens lâont observĂ©, lâADL ne dit mĂȘme pas comment ces statistiques sont exactement rassemblĂ©es, ce qui rend les nombres inutiles. La vĂ©ritĂ© est que lâADL est une organisation raciste de contre-insurrection et de surveillance qui ne peut ĂȘtre rĂ©formĂ©e. Comme dâautres organisations rĂ©pressives, lâADL devrait ĂȘtre dĂ©mantelĂ©e. Quelles que soient les ressources dont lâADL dispose, elles devraient servir Ă rĂ©parer tous les torts que lâADL a causĂ©s. Dâautres lectures sur lâADL Friedman, R. How The Anti-Defamation League Turned the Notion of Human Rights on Its Head, Spying on Progressives and Funneling Information to Law Enforcement, The Village Voice 1993 Comment la Ligue Anti-diffamation a renversĂ© la notion des droits humains en espionnant les progressistes et en transmettant ses informations aux services dâapplication de la loi Blankfort, J. ADL Spies, Counterpunch 2013 LâADL espionne Ames, M. The Kings of Garbage, or, the Adl Spied on Me and All I Got Was This Lousy Index Card, Pacific Standard 2014 Les rois de la dĂ©charge, ou lâADL mâa espionnĂ© et tout ce que jâai reçu, câest cette minable carde index Gelman, E. The Anti-Defamation League Is Not What It Seems, Boston Review 2019 LâADL nâest pas ce quâelle semble Abunimah, A. Israel lobby group ADL rehabilitates Hitlerâs accomplices in Ukraine, Electronic Intifada 2022 Existe en français sur le site Charleroi pour la Palestine Le lobby pro-israĂ©lien ADL rĂ©habilite les complices dâHitler en Ukraine Drop The ADL Communities say no to the Anti-Defamation League in our schools, coalitions, and movements Laissez tomber lâADL Les communautĂ©s disent non Ă lâADL dans nos Ă©coles, coalitions et mouvements Choisissez des documents sur les opĂ©rations de contre-insurrection de lâADL et sur les formations donnĂ©es Ă la police ADL letter reporting its surveillance of Arab organizations and individuals July, 1961 Files emerging from investigation of ADLâs California espionage operation ADLâs âcounterterrorismâ Israel trips for Massachusetts state police Rapport de lâADL sur sa surveillance dâorganisations et dâindividus arabes juillet 1961 Dossiers Ă©mergeant des enquĂȘtes de lâopĂ©ration dâespionnage de lâADL en Californie Les voyages en IsraĂ«l liĂ©s au contreterrorisme » et proposĂ©s par lâADL Ă la police de lâĂtat du Massachusetts Appendice LâADL en Nouvelle-Angleterre Au cours de la seule annĂ©e 2016, les hauts responsables suivants de la police et des agences en rapport avec elle ont participĂ© au Massachusetts Counter-Terrorism Seminar in Israel », tous frais payĂ©s et sponsorisĂ© par lâADL Joseph Carafelli, Chief of Police, Revere Police Department ; Dan Conley, District Attorney, Suffolk County ; Kevin Coppinger, Chief of Police, Lynn Police Department ; Matthew Etre, Special Agent In Charge, ICE-Homeland Security Investigations ; Randall Halstead, Superintendent of Police, Boston Police Department ; Rabbi William Hamilton, Chaplain, Massachusetts State Police, ADL Board Member ; Michael Kent, Chief of Police, Burlington Police Department ; Daniel Kumor, Special Agent in Charge, Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms, and Explosives ; Joshua Margulies, Environmental Safety Officer, Mount Auburn Hospital ; Kevin Molis, Chief of Police, Malden Police Department ; Richard McKeon, Colonel, Massachusetts State Police ; Helena Rafferty, Deputy Chief of Police, Canton Police Department ; Marian Ryan, District Attorney, Middlesex County District Attorneyâs Office ; William Taylor, Superintendent of Police, Lowell Police Department ; Steven Tompkins, Sheriff, Suffolk County Sheriffâs Office ; Richard Wells, Chief of Police, Milton Police Department. Parmi dâautres officiers supĂ©rieurs qui ont participĂ© aux voyages en IsraĂ«l sponsorisĂ©s par lâADL, figurent liste non limitative Cambridge Police Deputy Superintendent Paul Ames ; Boston Police Chief William Gross; MBTA Transit Police Deputy Chief Joseph OâConnor MBTA Transit Police Deputy Lewis Best; MBTA Transit Police Chief Ken Green; Superintendent of the Massachusetts State Police Kerry Giplin; Massachusetts State Police Lieutenant Colonel Sharon Costine; Bedford Police Chief Robert Bongiorno; Chelsea Police Chief Brian Kyes; Everett Police chief Steve Mazzie; Framingham Police Chief Ken Ferguson; Gloucester Police Chief Len Campanello; Marblehead Police Chief Robert Picariello; Newton Police Chief Howard Mintz; Wellesley Police Chief Terrence Cunningham; United States Marshalls Service Marshall John Gibbons; United States Secret Service Assistance Special Agent in Charge Tom Baker; Middlesex County Sheriff Peter Koutoujian; Chief of Police of the Arlington Police Department Frederick Ryan; un reprĂ©sentant de New England Homeland Security; The Chief of Police from the Somerville Police Department; The Chief of Police from the Watertown Police Department; The Chief of Police from the Worcester Police Department; The Chief of Police from the Haverhill Police Department; The Chief of Police from the Foxborough Police Department; The Chief of Police from the Wakefield Police Department; The Sheriff from the Plymouth County Sheriffâs Department; Chief of the Cambridge Fire Department Gerard E. Mahoney. Parmi les dĂ©partements locaux de la police universitaire qui ont participĂ© aux voyages en IsraĂ«l sponsorisĂ©s par lâADL, figurent Tufts University Police Department, Boston University Police Department, Northeastern University Police Department, MIT Police, and Suffolk University Police Department. °°°°° Le Mapping Project Nous sommes un collectif multigĂ©nĂ©rationnel dâactivistes et dâanimateurs de lâest du Massachusetts. Nous Ă©tions dĂ©sireux de dĂ©velopper une comprĂ©hension plus profonde du soutien institutionnel local Ă la colonisation de la Palestine et aux nuisances que nous y voyons associĂ©es, comme le travail policier, lâimpĂ©rialisme amĂ©ricain et la dĂ©portation associĂ©e au nettoyage ethnique. Nous ne sommes pas payĂ©s et nous nâadressons de rapport Ă aucun donateur. °°°°° Dossier publiĂ© le 27 juillet 2022 sur Mondoweiss Traduction Jean-Marie FlĂ©mal, Charleroi pour la Palestine °°°°° Trouvez ICI les articles de ou concernant Mapping Project, publiĂ©s sur ce site
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Leprogramme estival de "En Forme Ă Pau" reprend !! C'est pour vous l'occasion de dĂ©couvrir de nouvelles activitĂ©s, lutter contre l'isolement, Ă©viter la sĂ©dentarisation et crĂ©er des liens sociaux. Cette annĂ©e, le dispositif « En forme Ă Pau » se dĂ©roule du 4 juillet au 28 aoĂ»t 2022 avec 19 activitĂ©s de bien-ĂȘtre et de dĂ©tente, encadrĂ©es par des professionnels . *inscrivez-vous
Un haut responsable de la Commission europĂ©enne a soulignĂ© l'importance croissante du sport et du football dans la lutte contre le racisme et la les plus jeunesDans une allocution prononcĂ©e lors d'une confĂ©rence organisĂ©e Ă Bratislava par le rĂ©seau FARE - Football Against Racism in Europe -, le commissaire europĂ©en chargĂ© de l'Ă©ducation, de la culture et du multilinguisme JĂĄn Figel a dĂ©clarĂ© qu'il Ă©tait vital d'encourager les actions au niveau des plus jeunes dans le cadre de la Ă©troiteM. Figel a ajoutĂ© que l'Union europĂ©enne continuerait d'apporter son soutien Ă FARE - l'un des principaux partenaires caritatifs de l'UEFA - et que "des actions encore plus ciblĂ©es" allaient ĂȘtre entreprises "pour atteindre l'objectif que nous nous sommes fixĂ©s. Le travail en rĂ©seau est un Ă©lĂ©ment clĂ© de cette mission, et j'aimerais nous voir travailler plus Ă©troitement ensemble".CapacitĂ© Ă©ducative du sport"Le sport est un important moyen de promotion du dialogue interculturel et de la lutte contre la discrimination. Le racisme et la discrimination sont en totale opposition avec les valeurs fondamentales du sport. Nous devrions tirer partie de la capacitĂ© Ă©ducative du sport et de son impact social en vedette"C'est en suivant les mĂȘmes principes que l'UE a dĂ©cidĂ© de faire de 2004 l'AnnĂ©e europĂ©enne de l'Ă©ducation par le sport", a prĂ©cisĂ© M. Figel. "L'AEES 2004 a permis Ă l'UE de promouvoir des valeurs comme la tolĂ©rance, le fair-play, le respect des rĂšgles et de l'adversaire et le travail d'Ă©quipe dans 28 pays. J'applaudis FARE d'avoir organisĂ© cette confĂ©rence, et j'apporte mon entier soutien aux messages clĂ©s que promeut ce rĂ©seau."Messages clĂ©s"La valeur Ă©ducative du sport et son utilisation - et avant tout celle du football - pour combattre le racisme et la discrimination. Ces objectifs sont Ă©galement soulignĂ©s dans l'Article III-282 du projet de TraitĂ© constitutionnel, oĂč le sport est mentionnĂ© pour la premiĂšre fois au niveau communautaire. Je ne doute pas qu'Ă l'avenir, avec cette nouvelle base lĂ©gale, nous pourrons collaborer de façon plus Ă©troite que jamais pour exclure dĂ©finitivement des terrains le racisme et la xĂ©nophobie."Sanctions et actionsLors des divers ateliers organisĂ©s, les dĂ©lĂ©guĂ©s ont formulĂ© un certain nombre de propositions et de recommandations pour le rĂ©seau FARE. Les dĂ©lĂ©guĂ©s ont fait valoir que, selon eux, l'ampleur des sanctions et des actions des diffĂ©rentes autoritĂ©s du football devait ĂȘtre mieux proportionnĂ©e au problĂšme, car une action inadaptĂ©e nuirait au travail de efforts de la SlovaquiePrenant la parole au nom de l'Association slovaque de football, la fĂ©dĂ©ration nationale organisatrice, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral DuĆĄan Tittel a dĂ©clarĂ© que sa fĂ©dĂ©ration avait mis en place une sĂ©rie de mesures contre le racisme depuis le match Slovaquie - Angleterre en 2003. Lors de cette rencontre internationale, Emile Heskey et Ashley Cole avaient Ă©tĂ© visĂ©s par des slogans joueurs dans les Ă©colesEntre autres actions, la fĂ©dĂ©ration slovaque a envoyĂ© des internationaux dans les Ă©coles pour parler de la tolĂ©rance dans la sociĂ©tĂ© slovaque, a expliquĂ© Tittel.
Lassociation 733 Jesse Owens est intervenue au collĂšge Jules Simon, Ă Vannes, ce mardi 18 janvier. En vue des Jeux Olympiques 2024, elle compte sur les jeunes pour combattre le racisme dans
Alors que les Ătats-Unis sont en pleine vague antiraciste, des dizaines de joueurs de MLS ont créé une association pour lutter contre le racisme. En pleine vague antiraciste aux Ătats-Unis, plus de 70 footballeurs professionnels noirs Ă©voluant en MLS ont annoncĂ© vendredi la crĂ©ation d'une association contre le racisme. Il va y avoir du changement », ont promis plusieurs d'entre eux dans des tweets accompagnĂ©s d'un communiquĂ© annonçant la crĂ©ation de ce groupe, nommĂ© Black Players Coalition of MLS Coalition des joueurs noirs de MLS. C'est une nouvelle organisation qui va se battre contre les inĂ©galitĂ©s raciales dans notre Championnat, soutenir tous ceux qui combattent le racisme dans le monde du foot et faire du bien aux communautĂ©s noires aux Ătats-Unis et au Canada », promet le communiquĂ©. Le prolongement du sacrifice de nos ancĂȘtres » L'association, dirigĂ©e par Justin Morrow, dĂ©fenseur amĂ©ricain du Toronto FC, entend sensibiliser les acteurs du foot aux prĂ©jugĂ©s racistes, promouvoir des cours d'Ă©ducation civique et la diversitĂ© dans le recrutement. Nous espĂ©rons que notre organisation sera le prolongement du sacrifice de nos ancĂȘtres pour que la gĂ©nĂ©ration suivante vive dans une sociĂ©tĂ© plus Ă©quitable », poursuit l'association dans ce communiquĂ© publiĂ© Ă la date symbolique du 19 juin, qui commĂ©more la fin de l'esclavage aux Ătats-Unis. La MLS leur a apportĂ© son soutien. publiĂ© le 19 juin 2020 Ă 18h47
j2uWV. 62 230 378 379 56 100 282 471 246
association contre le racisme dans le sport